Par Connectionivoirienne
Après quelques semaines d’accalmie, le paysage socio-politique ivoirien pourrait retrouver les heures mouvementées des grèves de début d’année.
Il y a en effet six semaines de cela, précisément le 27 janvier, les syndicats de la fonction publique suspendaient leur mot d’ordre de grève, qui avait fortement ébranlé l’administration publique dans tout le pays. L’argument avancé pour cette suspension par les responsables syndicaux, était de laisser la chance aux négociations entamées avec le gouvernement d’aboutir.
Mais avec l’approche de la prochaine AG des fonctionnaires prévue le vendredi prochain, la menace d’une nouvelle grève se fait de plus en plus pressante. Les négociations selon nos informations, butent toujours sur la question du stock des arriérés de salaire.
«Depuis la trêve fin janvier, les négociations avec le gouvernement n’ont pour le moment pas abouti. La question du stock des arriérés de salaire cristallise toutes les tensions. Si le gouvernement ne propose rien, alors nous n’aurons rien à montrer à nos camarades déjà chauffés à blanc et prêts à reprendre le mouvement », laisse entendre Theodore Zadi Gnagna, président de la plateforme des syndicats unis de la Fonction publique.
Une analyse partagée par le syndicat des enseignants, approché par Jeune-Afrique.
«Si le gouvernement ne nous fait pas de proposition concernant le paiement des arriérés de salaire, la reprise de la grève sera une option vendredi», affirme Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD), interrogé par Jeune-Afrique.
Sylvie Kouamé
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