Côte-d’Ivoire: La grève des fonctionnaires toujours effective dans le pays (presse)

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Si certains responsables de la Plateforme sont terrés dans le silence depuis la suspecte déclaration d’un des leur dimanche soir sur les antennes de la RTI, le mot d’ordre maintenu de la grève Search grève des fonctionnaire est largement suivi comme constaté mardi matin par KOACI.

Dans les CHU, seul un service minimum est assuré, les médecins et le personnel hospitalier grèvent à l’image des professeurs d’université, des professeurs des écoles ou lycées, des agents des ministères ou des collectivités.

Même constat dans les villes de l’interieur du pays, Bouaké, Yamoussoukro, Daloa, Akoupé, Man ou Bangolo, vivent au rythme de la grève Search grève maintenue en raison d’un non accord sur deux points essentiels pour les fonctionnaires mais très “couteux” pour l’Etat, le stock des arriérés et la question des 150 points d’indice.

Réunis autour d’une bouteille de vin rouge non loin du CHU de Yopougon mardi soir, une dizaine de grévistes débattaient autour des tentatives du gouvernement pour briser leur mouvement qui entamait lundi sa troisième semaine.

«Ils vont tout faire pour casser la grève même en intimidant les leaders syndicaux ou en manipulant d’autres, on connait les méthode de ceux là mais nous ne reculerons pas le gouvernement doit signer en faveur des arriérés et des points d’indice, ce sont les deux véritables enjeux de cette grève et de notre avenir, le reste c’est du bla bla » nous expliquera un des grévistes attablés sous couvert d’anonymat.

«Ils vont venir nous forcer à reprendre le travail en nous envoyant nos frères policiers ou gendarmes eux même d’accord avec nos revendications car concernés de la même manière et aussi découragés par des promesses non tenues à leur égard comme leurs baux là ou les logement promis, ou de l’argent qu’ils réclament et qu’ils n’ont pas, non, l’Etat a de l’argent ils n’ont qu’à décaisser pour nous tous plutôt que de garder pour eux » ironisera un autre.

Alors que nous sommes toujours sans nouvelles de Zadi Gnagna, l’un des porte parole de la plateforme qui dimanche soir faisait la déclaration de reprise sur la RTI pour ensuite faire dire qu’elle fut entreprise sous la menace, en attendant une position claire de la Plateforme ou du gouvernement, au constat du terrain, la grève bat toujours son plein.

Tout indique, au delà du cas de Man où on évoque un mot d’ordre de l’UDPCI ex-RHDP, que la suspecte déclaration de reprise serait à l’origine de la montée en tension survenue, en réaction, lundi à Abidjan et dans de nombreuses localités de l’interieur frappées par des manifestations fonctionnaires ou de supporters déterminés à avoir gain de cause.

Réuni en AG samedi à Abidjan, la Plateforme, union syndicale qui regroupe une vingtaine de syndicats de la fonction publique, votait pour la poursuite de la grève du lundi au vendredi.

Koaci Abidjan

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