Par Edwige FIENDE
Le gouvernement ivoirien a déploré mercredi « quatre décès et plusieurs blessés », dans les mouvements de protestation des militaires et gendarmes, qui ont touché quelques villes du pays mardi, dans un communiqué lu par le porte-parole du gouvernement Bruno Koné, après un Conseil des ministres.
« Le président de la République Alassane Ouattara et le gouvernement déplorent les événements du mardi 17 janvier, qui ont occasionné quatre décès et plusieurs blessés », a indiqué M. Koné, ajoutant que « des enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités ».
Parmi ces victimes, une a « succombé à ses blessures » mercredi, après avoir été « touchée par une balle perdue » mardi, tandis que deux autres ont été « tuées dans les affrontements », a précisé le ministre chargé de la Défense, Alain Donwahi.
Des militaires et gendarmes ivoiriens ont lancé mardi par des tirs sporadiques, un nouveau mouvement de protestation qui a touché quelques villes dont Daloa (Centre-ouest), Man (Ouest), Yamoussoukro, Dimbokro, Bouaké (Centre), Bondoukou (Est), et Bouaflé (Centre-ouest).
M. Ouattara a « instruit les grands commandements de l’armée, la gendarmerie, la police, ainsi que (M.) Donwahi, à initier des rencontres avec toutes les composantes des Forces de défense et de sécurité, afin de recenser toutes leurs préoccupations », appelant « au calme », indique la note.
Les tirs ont repris mercredi au port de pêche d’Abidjan, à Bouaké, la deuxième ville du pays et à Bouaflé où des gendarmes et gardes pénitentiaires ont tiré en l’air, invitant les commerçants à cesser leurs activités.
Le 6 janvier, Bouaké (Centre), avait été le point de départ d’une mutinerie qui s’était propagée dans la plupart des grandes villes du pays, y compris Abidjan. Les soldats réclamaient le paiement de primes dont les premiers versements ont débuté lundi.
EFI
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