Par Michèle Irié
Quatre syndicats d’enseignants des écoles primaires publiques de Côte d’Ivoire, “les plus significatifs”, selon le ministre de la Fonction publique, Pascal Abinan ont approuvé jeudi l’institution des cours de mercredi matin, après une réunion dans la capitale économique, Abidjan.
“C’est une décision du chef de l’Etat qui doit s’appliquer”, a déclaré le porte-parole de ces syndicats et fédérations d’enseignants du primaire publique de Côte d’Ivoire, SYNNEP-CI, FESEFCI, FIRECI et CIACI, appelant les autres camarades syndicalistes à “aller à l’école et donner effectivement cours les mercredis”.
Un appel jugé nécessaire par le ministre ivoirien de la Fonction publique car, il fallait que “les syndicats les plus significatifs qui adhèrent à la mesure (…) se prononcent”, a indiqué M. Abinan, qualifiant cette déclaration de “responsable”, dans la mesure où ses auteurs “pensent à l’avenir des enfants de Côte d’Ivoire”.
“J’ai pensé qu’après avoir reçu et discuté avec le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits” (MIDD), principal syndicat d’enseignants du primaire publique de Côte d’Ivoire, “les choses allaient rentrer dans l’ordre (…)”, a fait savoir le ministre, “mais je constate que des déclarations dans la presse vont à l’encontre de cette mesure”, a t-il regretté.
Début septembre, le gouvernement ivoirien a institué par décret, la volonté du ministre de l’Education nationale, Kandia Camara d’intégrer dans le programme de travail, le mercredi, jusque-là jour non-ouvrable dans l’enseignement primaire.
Une décision combattue par le MIDD, dirigé par Mesmin Comoé, depuis la rentrée scolaire 2016-2017, en dépit de la mise en garde de Kandia Camara et de Pascal Abinan contre une non-application ou une éventuelle perturbation de cette mesure gouvernementale.
MIR
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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