Par Edwige Fiendé
Le directeur régional de l’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty international pour Afrique de l’ouest, Alioune Tine a demandé dimanche aux juridictions sénégalaises d’ouvrir d’ »une enquête » sur l’affaire du carburant toxique vendu dans des pays africains dont le Sénégal, estimant que « c’est un crime ».
« A partir du moment où ce carburant contribue à polluer, empoisonner, c’est un crime », a affirmé M. Tine qui demande aux « juridictions sénégalaises compétentes » d’ouvrir « une enquête sur cette affaire » pour que la population « soit édifier », à la radio privée RFM.
Jeudi, L’Ong suisse Public Eye a révélé dans un rapport que des négociants vendent du « carburant toxique » revendu à la pompe dans huit pays dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Mali.
« Nous avons besoins d’avoir des bonnes informations venant de nos institutions », a-t-il plaidé, proposant la mise en place d’ »une commission d’enquête ».
Selon une étude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Sénégal « a des normes de pollution sept fois supérieures aux autres », a soutenu Alioune Tine.
EFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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