Source: Ivoirejustice.net
Sceptiques au début de son audition, les journaux de l’opposition ont fini par reconnaître un allié en ce denier « témoin masqué ». Du côté de la presse proche du pouvoir, c’est le silence.
« L’armée de Gbagbo était un mélange de toutes les ethnies ». C’est ce qu’a retenu, ce 13 juillet, Le Quotidien d’Abidjan, du contre-interrogatoire du témoin de la veille dans le procès Gbagbo-Blé Goudé.
Pour la presse réputée proche de Laurent Gbagbo, le témoin l’aurait ainsi « blanchi », accablant « la rébellion ». Il accuse même l’Organisation des nations unies, écrit Aujourd’hui, et la France d’avoir livré Duékoué aux rebelles. Il a aussi raconté, poursuit Le Quotidien d’Abidjan, « comment l’armée française a bombardé le camp » de gendarmerie d’Agban « et tué la petite Andréa ».
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Des révélations qui accusent d’anciens chefs rebelles
Ce « témoin masqué » a fait de « graves révélations », rapportent les quotidiens L’inter et Le Temps. D’après lui, « ceux qui ont attaqué Gbagbo, sont les mêmes qui ont attaqué Bédié et Guéi », (cf. LG infos du 14 juillet 2016). Et de citer « Chérif Ousmane, Tuo Fozié, la Grenade » comme « des acteurs clés » de ces événements, souligne Le Nouveau Courrier.
Et dire qu’avant le contre-interrogatoire, « le parti de Gbagbo » accusait « le régime Ouattara » d’avoir contraint ce témoin « sous la torture… pour témoigner par visioconférence contre le président Laurent Gbagbo», peut-on lire dans Le Nouveau Courrier.
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