Vendredi 29 juin 2007 alors qu’il se rendait à Bouaké afin d’installer des magistrats en vue du démarrage des audiences foraines, premier acte majeur après la signature de l’accord de Ouagadougou, l’avion du Premier ministre d’alors, Guillaume Kigbafori Soro, a été l’objet d’une attaque à l’atterrissage.
Cet incident avait fait quatre morts et de nombreux blessés. Les rescapés de cette attaque, réunis au sein de l’Amicale des victimes de l’attentat du Fokker 100, neuf ans après, veulent commémorer cet événement, le 29 juin 2016, à Bouaké.
Selon Konaté Sirétigui, président de cette amicale, qui animait un point-presse à Cocody au siège du journal Nord-Sud, ce jour-là, en plus de Guillaume Soro et de certains membres de son cabinet, il y avait des membres de l’équipage de l’avion, des fonctionnaires du service du protocole de la primature et des journalistes, soit un total de 44 personnes. “Ce sera pour nous, l’occasion de réfléchir et surtout de partager l’expérience vécue pour que pareille tragédie ne se reproduise plus”, a-t-il indiqué.
Cette cérémonie devra réunir les parents des quatre personnes décédées, le 29 juin 2007, des personnes qui portent encore des séquelles et tous ceux qui étaient dans l’avion ce jour-là. “C’était une forme de terrorisme”, a laissé entendre M. Konaté.
Ouattara Ouakaltio
Correspondant communal
Fraternité Matin
Commentaires Facebook