Par Edwige Fiendé
Laurent Akoun, cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) a réitéré samedi la participation de son parti aux législatives prévues en 2016, exigeant le retour et la libération de « plusieurs futurs candidats » du parti « en prison (ou) en exil », plus d’un mois après sa visite à l’ex-président Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI).
Le camp du FPI conduit par Abou Drahamane Sangaré ira « aux prochaines élections mais pas à n’importe quel prix », a rappelé M. Akoun, à une conférence de presse à Paris, après un tête-à-tête le 22 avril avec M. Gbagbo à La Haye.
« Nous avons plusieurs de nos amis, futurs candidats en prison et en exil », a dénoncé M. Akoun
Il a souhaité également que « les conditions sécuritaires soient réunies », appelant à « régler les questions des microbes, Dozos (chasseurs traditionnels) et autres hommes armés », après la violente crise post-électorale de 2010 à 2011.
Pour lui, il faut aussi revoir la configuration de la « Commission électorale indépendante (CEI) aux mains du Rassemblement des républicains (RDR, mouvance présidentielle) ».
Le camp Sangaré avait décidé de boycotter toutes les élections en Côte d’Ivoire jusqu’au départ du président ivoirien Alassane Ouattara, réélu pour un mandat de cinq ans à la présidentielle d’octobre 2015 et le retour de M. Gbagbo incarcéré à la Haye depuis 2011.
« Nous n’avons aucun projet de déstabilisation » mais « une chose est sûre » M.Ouattara « va dégager » du pouvoir, a-t-il dit.
EFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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