Côte-d’Ivoire procès – Le coup de pouce de Sangaré à sa camarade Simone

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«Je n’étais pas dans une cellule de crise pour tuer des Ivoiriens mais pour négocier»

A la fin de la première journée du procès mardi, Sangaré Abou Drahamane du Fpi s’est prêté aux questions des journalistes. Quand on lui demande s’il est prêt à témoigner étant donné qu’il était membre de la cellule de crise mise sur pied à la résidence présidentielle de Cocody, le premier responsable du parti de Gbagbo répond en ces termes :

« Quand il y a une telle situation (crise postélectorale, ndlr), il faut quand même qu’il y ait une cellule de crise. Mais nous n’étions pas dans une cellule de crise pour essayer de tuer les populations mais pour voir comment nous en sortir par la négociation et par le droit. Donc j’étais bien dans une cellule de crise mais je n’étais pas là pour planifier ou pour programmer des tueries. Ceux qui planifiaient, ceux qui programmaient (les crimes) étaient à l’hôtel du Golf. La programmation, la planification, n’étaient pas du président Laurent Gbagbo. Le fameux plan commun a commencé en 2000 quand le président Laurent Gbagbo a pris le pouvoir. Je dirais même en 1999. Donc c’était justement pour faire obstruction à ce plan commun pour le déstabiliser que nous nous réunissions en cellule de crise pour pouvoir sortir de là par la discussion et par la négociation. C’est ce que le président Gbagbo nous a appris.»

Propos recueillis par SD à Abidjan

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