Selon le dictionnaire en ligne wikipedia, Le manioc est un arbuste vivace de la famille des Euphorbiacées, originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, plus particulièrement du sud-ouest du bassin amazonien. Il est aujourd’hui largement cultivé et récolté comme plante annuelle dans les régions tropicales et subtropicales. Dans notre pays, ce tubercule est rentré dans les habitudes alimentaires des Ivoiriens sous toutes ses formes : placali, gary, attoupkou, foutou, tapioca mais aussi et surtout l’attieké, un mets très prisé de tous. Grands, jeunes comme enfants en raffolent.
C’est ce tubercule qui, depuis peu, se fait de plus en plus rare sur les marchés. Ce qui a pour conséquence immédiate, la hausse du prix de son principal produit dérivé à savoir l’attiéké. Sur le pourquoi du manque du manioc, matière première de ces mets, les raisons varient et divergent d’un expert à un autre : pauvreté des sols, changements climatiques, désintérêt des cultures vivrières au profit des cultures de rente…bref… quelles que soient les raisons, la réalité elle est implacable.
Face donc à cette situation, qui en rajoute à la cherté de la vie, le gouvernement ivoirien s’active au plus haut niveau. Le District Autonome d’Abidjan, dont la mission réside dans l’amélioration du vécu quotidien des populations sous sa zone de compétence, a décidé aussi de jouer sa partition pour la normalisation de la situation. Robert Beugré Mambé, lors d’une importante réunion de « crise » à l’hôtel de ville, a donné des instructions à ses collaborateurs : accroitre la production du manioc d’une part et augmenter le nombre d’usines de production d’attiéké dans le périmètre d’Abidjan d’autre part. Dès lors, les techniciens se sont mis à la tâche.
L’on peut résumer en deux points les actions qui seront dans un bref délai mis en œuvre. Dans les jours à venir, le District d’Abidjan devrait signer, sauf changement de dernière minute, une convention avec le Conseil régional du Bélier, zone fertile et très propice à la culture d’un type de manioc qui a l’avantage de produire rapidement mais surtout de produire de gros tubercules. L’autre point à retenir est d’implanter dans le périmètre abidjanais des unités de production d’attiéké.
Une manière de ceinturer le tout Abidjan de sorte à ce que Abidjan, notre capitale économique qui concentre plus de 5 millions d’habitants ne connaisse aucune pénurie d’attiéké, l’un des principaux dérivés du manioc. L’autre réflexion non moins importante, est d’aider les producteurs du District d’Abidjan en mettant à leur disposition des fertilisants bio et des boutures issues des dernières trouvailles de nos laboratoires de centres et instituts de recherche. La mise en œuvre de toutes ces mesures devrait permettre d’inonder les marchés d’Abidjan d’Attiéké et de faire baisser par conséquent les prix. Une autre façon de lutter contre la vie chère et permettre aux femmes et aux jeunes de s’éloigner de l’oisiveté, qui est reconnue comme la mère des vices.
Source : DIRCOM District d’Abidjan
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