La Cour d’appel a débouté vendredi le « camp Sangaré », branche du Front populaire ivoirien (Fpi) opposé au président Pascal Affi N’guessan, confirmant ainsi la décision du tribunal d’Abidjan de rejeter la candidature de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo à la tête du parti dont il est le fondateur, a-t-on appris auprès des membres.
« La cour d’appel vient de débouter la dissidence et l’ex-comité de contrôle du Fpi qui avaient interjeté appel de la décision du tribunal d’Abidjan selon laquelle la prétendue candidature du président Gbagbo à la présidence (…) n’était pas conforme aux statuts du parti », a annoncé un proche de M. N’Guessan.
La justice ivoirienne avait ordonné en décembre 2014 le « retrait de la candidature » de Laurent Gbagbo à la présidence de son parti, ajoutant qu’il n’a pas produit « une demande manuscrite émanant et signée de lui », conformément aux statuts de cette formation politique, lors d’une audience.
Michel Gbagbo, fils de l’ex-chef d’Etat détenu depuis 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité », avait déposé avec des cadres du Fpi, la candidature de son père contre Pascal Affi N’Guessan, début novembre 2014.
Depuis, la crise au sein de l’ex-parti au pouvoir s’est accentuée, laissant apparaître deux camps qui revendiquent chacun la direction du parti et intentent des actions en justice, l’un contre l’autre.
MYA
Par Manuella YAPI
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