Les plaintes des populations ivoiriennes pour dénoncer la cherté de la vie de façon générale « interpellent » les députés qui ont un « devoir de vérité » envers elles, a déclaré mercredi le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, à l’ouverture de la première session de l’année 2016 à Abidjan.
« Notre qualité d’élus du peuple nous oblige à un devoir de vérité (…) Nous ne pouvons feindre d’ignorer ces voix qui de plus en plus se font entendre et nous interpellent sur le coût de la vie et sur l’opportunité de certaines mesures que nos braves populations ne comprennent toujours pas », a dit M. Soro dans son discours d’ouverture.
Citant la « hausse de la facture de l’électricité » ou encore « le changement de la version actuelle du permis de conduire » parmi les mesures contestées à travers les « médias virtuels » qui représentent les « canaux exclusifs d’expression (des) mécontentements », il a invité les « mouvements syndicaux et associatifs à porter avec courage et responsabilité les préoccupations sociales ».
« Ce n’est qu’à ce prix qu’un véritable dialogue social peut être instauré et diligemment conduit avec méthode et efficacité », a indiqué Guillaume Soro, estimant que les populations « réclament plus d’inclusivité (et) de solidarité » de la part des « couches favorisées ».
A l’issue d’un Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement ivoirien a annoncé mercredi une adresse de M. Ouattara aux Ivoiriens le 1er mai, dans laquelle il abordera la question de la cherté de la vie.
MYA
Par Manuella YAPI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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