LIDER News | 31 mars 2016
Lors de conflits, le ratio internationalement admis du nombre d’armes possédées par des combattants est de trois par personne.
Selon les chiffres officiels de l’Addr (ex-Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration), le désarmement qui s’est déroulé en Côte d’Ivoire d’octobre 2012 à juin 2015 et a coûté 105 milliards de fcfa (environ 160 millions d’euros), a obtenu les résultats suivants:
– 74.000 ex-combattants identifiés;
– 69.506, dont 6.105 femmes, désarmés;
– 5.000 n’ont pas été désarmés ;
– 3.651 explosifs collectés;
– 35.628 armes récupérées ;
– 3,3 millions munitions recueillies.
Si l’on applique les standards internationaux, ce sont 222.000 armes qui auraient dû être récupérées. Le gouvernement Ouattara n’a pu collecter que 17% de cet arsenal, ce qui n’a pas empêché ce dernier de dissoudre l’autorité chargée du désarmement, considérant le sujet clos, alors que des djihadistes saccagent des vies humaines en mitraillant les plages de Bassam, alors que des populations s’exterminent en toute bestialité à Bouna, alors que des jeunes délinquants éventrent leurs victimes à coup de machettes à Abobo, alors que des brigades de gendarmerie sont attaquées à Vavoua…
En Côte d’Ivoire, les gendarmes et policiers sont désarmés pendant que les miliciens, dozos et autres drogués recrutés par Alassane Dramane Ouattara pour s’emparer du pouvoir continuent de posséder des armes de tout acabit et de s’en servir à cœur joie pour terroriser et brutaliser les populations, avec l’assentiment bienveillant de Ouattara, qui cumule les fonctions de président de la république, chef suprême des armées, ministre de la défense, président du conseil supérieur de défense, président du conseil national de sécurité.
L’on pourrait prendre en pitié les Ivoiriens, qui n’ont pas fini de s’enfoncer un peu plus chaque jour dans l’abîme de l’insécurité, du chaos, de la division et de la violence.
Oui, l’on pourrait. Mais les populations elles-mêmes sont celles qui, par leur passivité, leurs faux combats, leurs réflexes tribaux, ethniques, régionalistes et religieux, leur aveuglement partisan, pérennisent leur propre dégringolade dans le gouffre de l’inhumanité, de la pauvreté et de la régression.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même, dit l’adage. Le jour où les Ivoiriens en auront assez de se faire hara kiri, le jour où leurs désirs de se développer et de vivre dignement prendra le dessus sur leurs réflexes auto-destructeurs, alors ils opteront résolument et audacieusement pour le programme porté par Mamadou Koulibaly, « celui qui a toujours raison avant tout le monde, le seul qui peut réconcilier les Ivoiriens« , selon les nombreux auditeurs de radio Jam qui ont appelé pendant 2 heures pour donner leur opinion sur le président de Liberté et Démocratie pour la République lors d’une émission hier.
Ils oseront revendiquer leur inscription sur les listes électorales, voter massivement « non » au référendum de Ouattara, élire des députés LIDER à l’Assemblée nationale, exiger la réforme foncière qui leur octroiera gratuitement la propriété du sol et du sous-sol, revendiquer le passage au régime parlementaire pour un meilleur contrôle de la classe politique, interdire à leur dirigeants d’aller se faire soigner à l’étranger pendant qu’eux-mêmes végètent et décèdent à tour de bras dans des hôpitaux qui tiennent plus du mouroir que de lieu de guérison. Ils oseront choisir le Prof. Mamadou Koulibaly comme président de la République en 2020, envers et contre tous les aléas qui se dresseront sur leur route.
D’ici là, Ouattara peut se reposer et paix à Mougins (France) et préparer sereinement son tripatouillage constitutionnel pour faire sauter la limitation des mandats et la limite d’âge et instaurer une vice-présidence, qui positionnera un de ses affidés, chargé de continuer de protéger les intérêts du clan au-delà du règne de Ouattara, qui compte bien s’éterniser et mourir au pouvoir, aussi longtemps que Dieu et les médecins occidentaux lui prêteront vie, bien à l’abri des microbes en tous genres qui sévissent à Abidjan et à l’intérieur du pays.
Ainsi soit-il. N’est-ce pas?
Les commentaires sont fermés.