A l’occasion de la célébration de la Journée de l’armée libérienne, la Présidente Ellen Johnson Sirleaf a appelé, ce samedi 13 février, au renforcement de la sécurité aux frontières pour prévenir la violence dans le pays et dans les nations voisines, notamment la Côte d’Ivoire qui a été la cible de plusieurs attaques provenant du Liberia.
Ellen Johnson Sirleaf a aussi demandé à son gouvernement de «continuer de renforcer les mécanismes de contrôle aux frontières et d’observer une vigilance pour éviter des actions néfastes sur la paix et la stabilité du peuple libérien».
Dans le même communiqué, le ministre libérien de la Défense, Bernie Samukai, a indiqué que des échanges sont en cours avec les autorités ivoiriennes pour envisager des opérations conjointes de sécurisation. «Nous sommes en discussions avec nos voisins ivoiriens pour voir comment mener des opérations communes et sécuriser les zones frontalières», a-t-il indiqué.
La frontière ouest de la Côte d’Ivoire avec le Liberia est une zone qui a été à plusieurs reprises la cible d’attaques de mercenaires venus du Liberia. Selon les experts des Nations unies, cette partie du pays est source de conflits pour des problèmes fonciers.
Pour rappel, plus de 200 000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia, fuyant la guerre civile de 2002, puis les violences post-électorales de 2010-2011, qui avait fait officiellement 3000 morts. A la date du 30 janvier, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) a indiqué que 38 000 réfugiés ivoiriens sont encore au pays d’Ellen Johnson Sirleaf.
Jean Tigane
FratMat.info
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