Le Commandant Séka Yapo, ex-chef de la sécurité de l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a été entendu pour la première fois mardi par le Tribunal militaire d’Abidjan, dans le procès sur l’assassinat de l’ex-chef de la junte ivoirienne.
« Je ne suis pas un gangster, pas un tueur à gages ou chef d’un escadron de la mort », a-t-il affirmé en invitant par ailleurs le tribunal d’interdire que la presse l’appelle « Séka-Séka ».
Il a aussi demandé aux juges d’écarter ses aveux devant la Direction de la sécurité du territoire (DST) précisant les avoir fait sous la « torture ».
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Image caption Commandant Anselme Séka Yapo (milieu), et 2 de ses co-accusés au tribunal militaire d’Abidjan
L’avocat du commandant Séka, Me Mathurin Dirabou, est formel. « Il n’y a aucune preuve contre mon client, c’est la parole des uns contre celle des autres ».
Comme lui, le général Brunot Dogbo Blé, ancien commandant de la Garde républicaine, accusé d’assassinat ou complicité d’assassinat a révélé à la barre les dysfonctionnements de la gendarmerie et de la justice ivoirienne.
Le général Guéï, 61 ans et des membres de sa famille ainsi que sa garde rapprochée ont été tués le 19 septembre 2002, lors d’une tentative de coup d’Etat à Abidjan contre Laurent Gbagbo.
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