Côte-d’Ivoire “Les sympathisants de Ouattara doivent aussi être traduits en justice” (Amnesty)

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Procès Gbagbo : un espoir de justice pour les victimes

Le procès de l’ancien président ivoirien et de son ministre de la jeunesse s’ouvre devant la Cour pénale internationale. Les deux hommes doivent répondre de crimes contre l’humanité.

Ces crimes avaient été perpétrés pendant la crise post-électorale qui avait touché la Côte d’Ivoire en 2010 et 2011 et avait fait plus de 1 000 morts.

4 CHEFS D’ACCUSATION

Ce n’est pas moins de quatre chefs d’accusation qui ont été retenus : meurtres, viols, actes de persécution et autres actes inhumains

Ce procès représente une étape cruciale pour les victimes en quête de justice pour les crimes commis pendant la période qui a suivi les élections. Il fait clairement comprendre que personne n’est au-dessus de la loi, car c’est la première fois qu’un ancien chef d’État est jugé par la CPI.

LES SYMPATHISANTS DE OUATTARA DOIVENT AUSSI ÊTRE TRADUITS EN JUSTICE

À ce jour, les efforts judiciaires déployés par la CPI ont visés essentiellement celles et ceux qui avaient soutenu l’ancien président Gbagbo.

Tous les responsables présumés de ces crimes graves, dont les sympathisants du président en exercice Alassane Ouattara, doivent être aussi amenés à rendre des comptes dans le cadre de procès équitables. C’est la seule façon de garantir que justice soit faite pour les centaines de victimes.

Nous avons appelé à plusieurs reprises les autorités ivoiriennes et la procureure de la CPI à enquêter sur tous les crimes de droit international commis par l’ensemble des parties durant la crise post-électorale. La CPI a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Simone Gbagbo, ancienne première dame du pays, mais la Côte d’Ivoire refuse son transfert.

Notre organisation s’inquiète du retard qu’ont subi les enquêtes de cette instance sur les crimes perpétrés par les sympathisants du président Ouattara, en raison des ressources limitées mises à la disposition du Bureau du procureur par les États parties à la CPI.

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