Par Connectionivoirienne.net
Les obsèques de Miaka divisent le FPI
Décédé le 24 octobre 2015, c’est le 19 décembre prochain que le vice-président du Fpi, ancien président par intérim (2011-2013) sera inhumé à Buyo sa ville natale. Avant l’ultime séparation, une sérié d’hommages continuent d’être rendus à l’ancien président de la commission des affaires économiques et financières de l’assemblée nationale (2000-2011). Pour ces hommages, pro-Sangaré et pro-Affi étalent leurs divisions et s’évitent toujours.
Le 12 décembre à Yopougon, au stade Jesse Jackson, le Fpi pro-Sangaré a veillé le vice-président. Plus de 20 bâches ont été dressées qui ont fait le plein. A cette occasion, Gnaoulé Oupoh pour la direction du Fpi et Libi Koita pour la fédération du Bas Sassandra ont prononcé des discours d’hommage. Tous ont magnifié les qualités de l’homme qui fut le premier fédéral Fpi du Bas Sassandra. S’inspirant de Birago Diop dans son poème les morts ne sont pas morts, Libi Koita a dit que Miaka n’est pas mort. Affi n’avait pas pu faire le déplacement mais son don d’un million de francs à la famille a été annoncé.
Lundi 14 décembre autre lieu, autre hommage. Affi et son camp ont aussi tenu à pleurer celui qui aura joué sa partition pour un Fpi debout après l’hécatombe du 11 avril 2011. Affi a dépeint un homme toujours disponible, généreux et qui a été présent aux grands moments de sa propre vie. Il a souhaité que sa mort puisse réconcilier le Fpi puisque Miaka était un homme sans histoire, un homme de réconciliation. Il s’est même interrogé pourquoi celui-ci est décédé un 24 octobre à la veille du scrutin présidentiel. Était-ce parce qu’il n’est pas d’accord ? s’est demandé Affi. Qui a salué également la présence de sa famille, un « acte historique », selon lui. Konaté Navigué a révélé qu’au sortir d’un entretien avec Miaka après son retour du Ghana, il a perçu à quel point la crise était latente au sein du Fpi. « Miaka m’a dit on m’a confiné, on m’empêche de travailler », a révélé Navigué.
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