Par Manuella Yapi
Quatorze personnes ont été interpellées après l’attaque armée le 02 décembre à Olodio dans le département de Tabou (Sud-ouest ivoirien) qui a fait 11 morts dont sept soldats, a signifié dimanche le Chef d’Etat-major des armées, le Général Soumaïla Bakayoko lors d’une conférence de presse dans le chef-lieu de région, San-Pedro.
L’armée a « mis la main sur (…) au total 14 » individus qui ont été « mis à la disposition de la Direction de la surveillance du territoire (DST), habilitée à mener toutes les enquêtes pour savoir qui y a pris part », a dit le Général Bakayoko.
« Ceux qui n’ont pas pris part à l’attaque, qui ne sont pas impliqués (…) seront relâchés », a-t-il assuré, appelant la population à « aider » l’armée à les défendre.
Le Chef d’Etat-major des armées a par ailleurs évoqué la «menace djihadiste qui aujourd’hui frappe (aux) portes » de la Côte d’Ivoire et annoncé la mise en place d’ »opérations nécessaires » pour y « faire face ».
« Il s’agit de faire en sorte que nos forces spéciales, (celles) des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, armée), de la gendarmerie, de la police (…) se préparent à ce genre de menace », a-t-il ajouté.
Une attaque armée visant les positions de l’armée ivoirienne a fait 11 morts dont sept militaires le 02 décembre à Olodio, près de dix mois après une attaque qui a fait deux militaires tués dans cette sous-préfecture en janvier.
MYA
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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