« A partir du 31 mars 2016, si nos nouvelles primes ne sont payées, il n’y aura plus cours dans toutes les universités et institution de recherche de l’enseignement supérieur. Nous exigeons dès maintenant avant qu’il ne soit trop tard que le décret relatif à nos nouvelles primes de recherche soit signé et que nos primes soient budgétisées. Nos anciennes primes ne sont plus valables à partir du 31 décembre 2015 ». C’est en ces termes que s’est exprimé hier au siège de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et de la recherche (CNEC) à l’université de Cocody, Johnson Kouassi Zamina, le secrétaire général de cette organisation syndicale. Pour lui, les enseignants du supérieur et les chercheurs méritent un traitement salarial honorable, comme pour les les cadres de l’administration publique des impôts, des finances, des douanes qui dit-il, ont des primes trimestrielles mensuelles importantes. « La nouvelle prime sur laquelle les syndicats et le gouvernement ont convenu, et dont le décret est en attente, se présente comme suit : Assistant, 2 millions Fcfa par an, soit 500 mille par trimestre ; Maître-assistant, 2 millions 200 mille Fcfa par an, soit 550 mille Fcfa par trimestre ; Maître de conférences et professeur titulaire, 2.500.000 Fcfa par an, soit 625 mille Fcfa par trimestre », a-t-il révélé. A l’en croire également, l’ancienne prime est de 400.000Fcfa par trimestre (800.000FCfa l’année) pour un assistant, 500.000Fcfa par semestre (1 million Fcfa l’année) pour un Maître assistant ; et 600.000 Fcfa par semestre pour un Maître de conférences et un professeur titulaire. « L’année 2016 sera plus troublée que 2014 et 2015. C’est une situation qu’aucun enseignant du supérieur ne peut admettre. Même pour payer les anciennes primes et les heures complémentaires, c’est tout un problème ! Tout cela, c’est de la foutaise. Nous sommes déçus de l’Etat. Si c’est un ballon d’essai, l’Etat a mal tiré, il a tiré contre lui-même », a-t-il martelé.
Charles Bédé
Notre Voie
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