Côte d’Ivoire – KKB répond à ses détracteurs « Personne ne me chassera du PDCI »

KKB

KKB a reçu des chefs de communauté d’Abobo le mardi 10 novembre 2015 à son QG des Deux Plateaux. Ils sont venus l’encourager à poursuivre la politique et de se préparer pour 2020. A la fin de cette cérémonie, il a répondu aux questions des journalistes

Quels sont les sentiments qui vous animent après cette visite des chefs de communautés d’Abobo ?

Je suis animé par des sentiments de fierté. Il n’y a rien de tel pour un fils de se savoir soutenu par ses parents. Je reste un ivoirien ancré dans la tradition et c’est des choses qui ont de la valeur à mes yeux. Je me sens honoré et je ne peux que leur dire merci. Je suis un soldat et mon souhait c’est de diriger le vaillant peuple de Côte d’Ivoire dans sa diversité. Donc je demeure le soldat au service de la Côte d’Ivoire.

Serez-vous candidat en 2020 ?

Je demeure un soldat et un soldat n’a qu’un devoir vis-à-vis du peuple.

Qu’allez-vous faire exactement ?

Je me ferai l’obligation de parcourir toute la Côte d’Ivoire pour aller à l’écoute des Ivoiriens chaque fois que je penserai que leur aspiration, c’est d’aller dans telle direction et en tant que bon soldat, je prendrai la direction qu’ils veulent pour le bonheur de la Côte d’Ivoire.

Serez-vous candidat du Pdci ou indépendant en 2020 ?

Je suis habitué à tout maintenant. Je sais ce que c’est qu’être candidat indépendant maintenant mais je reste militant du Pdci, c’est clair je vous l’ai dit. J’ai pris ma carte de militant du vivant d’Houphouët et personne ne me chassera du Pdci-Rda. Je suis à jour de mes cotisations et au nom de la mémoire d’Houphouët, je ne trahirai ce parti.

Serez-vous candidat indépendant si votre candidature n’est pas retenue au sein du Pdci ?

Par éducation je ne fais pas les combats de demain. D’abord prions Dieu pour que nous soyons tous vivants en 2020. Ceux qui vivront apprécieront les événements qui vont se présenter. Pour l’instant il faut réfléchir aux conditions d’une paix durable, une réconciliation des ivoiriens

On vous a vu échanger des mots gentils et du sourire avec Alassane Ouattara le jour de sa prestation de serment. Quel message vouliez-vous faire passer par cet acte dont les images ont fait le tour de la toile ?

N’est-ce pas beau de présenter un tel visage de notre pays ! Au Sénégal, Abdou Diouf était président et il a organisé les élections qu’il a perdues. Au moment où son état-major cherchait à s’accrocher, il a appelé Abdoulaye Wade pour dire que tu as gagné. C’est depuis qu’il a sauvé le Sénégal. Il faut que les Ivoiriens comprennent qu’une élection présidentielle, elle a beau être importante, elle dure une journée. Elle commence le dimanche matin, elle finit le soir. Le lundi, on doit vaquer à nos occupations. N’ayons pas l’habitude de faire durer nos élections pendant des jours pour qu’à la fin, elles débouchent sur des traumatismes par la suite. Il faut préserver la vie humaine qui est sacrée. C’est ce que Houphouët m’a appris. Toute ma vie, je ferai ce que j’ai à faire pour que mon propos et mon acte ne conduise pas à la mort de quelqu’un. La politique n’est pas un lieu où on vient pour trouver la mort. La politique c’est aider à l’amélioration des conditions de vie des autres. C’est comme cela qu’on devient utile aux autres.

SK

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