Soro Guillaume, dont le nom a été régulièrement cité dans l’affaire du coup d’Etat manqué au Burkina Faso, se préparerait à contre-attaquer. Jeune Afrique révèle que les autorités burkinabè ont avoué s’être trompées sur le domicile qu’elles entendaient faire perquisitionner. Des excuses qui passeraient mal du côté du camp de Soro en particulier et des autorités ivoiriennes en général.
Dans les premières heures de cette affaire, Soro Guillaume avait confié que les accusations portées contre lui ou encore les soupçons qui pesaient sur lui, n’étaient en aucun cas fondés ; promettant au passage qu’il réagirait, une fois la campagne présidentielle en Côte d’Ivoire terminée et le Président Alassane Ouattara réélu.
Les autorités burkinabè ont estimé qu’elles se seraient trompées, en perquisitionnant la résidence de Ouagadougou de Soro Guillaume, en lieu et place de celle de Chantal Compaoré, l’ex-première dame, et celle du Mauritanien Moustapha Chafi, le tout-puissant conseiller de Blaise Compaoré. L’Exécutif burkinabé, avec à sa tête le Président Michel Kafando et le premier ministre Isaac Zida, s’en excusent.
Les magistrats burkinabè ont évoqué une commission rogatoire, pour légitimer cette perquisition. Une chose que l’Ambassade de Côte d’Ivoire au Burkina Faso dit n’en avoir pas été informée. Les relations diplomatiques entre les deux pays ne sont plus au beau fixe, depuis la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014 et le coup d’Etat manqué du Général Gilbert Diendéré en septembre dernier. En effet, le Burkina Faso accuse la Côte d’Ivoire de servir d’aval à ses ennemis.
Richard Le Guerinec
afrique-sur7.fr
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