Elle s’appelait Claudia Larissa Abogny. Elle est née le 25 mai 1992. Elle était étudiante en Ressources humaines et Communication. Dans la nuit du mardi 11 août 2015, elle est morte sous les coups de poignard de ces jeunes bandits que l’on appelle communément «les microbes» à Abidjan.
Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a passé un marché de plusieurs milliards de fcfa pour l’achat de caméras sensées assurer la surveillance de la ville. Kablan Duncan, premier ministre, raconte à qui veut l’entendre que la sécurité, en Côte d’Ivoire, est au top niveau. Le président de la République Alassane Dramane Ouattara, lui, a dissous l’Addr parce qu’il considère que le désarmement est terminé.
LIDER présente ses condoléances à la famille de Claudia et à toutes les victimes de l’incurie gouvernementale en Côte d’Ivoire, où le gouvernement va en vacances pendant que l’insécurité, la loi de la jungle et la peur règnent en ville. Où les ministres se font protéger par des soldats, des milices, l’Onuci, l’armée française, pendant que les citoyens se font braquer, violer, tuer par des gens que le gouvernement a enrôlé lors la crise postélectorale et qu’il refuse de désarmer depuis 5 ans. Où les populations abandonnées et désespérées se font justice elles-mêmes. Où les policiers sont positionnés sur le campus pour réprimer les revendications légitimes des étudiants au lieu de traquer les bandits et tueurs mineurs qui terrorisent les habitants et sévissent dans les quartiers. Où les étudiantes sont obligées de rentrer tard le soir parce que le gouvernement ne met pas les chambres des cités universitaires à leur disposition pour leur permettre de préparer leurs examens en toute sérénité. Repose en paix, Claudia.
Lider
Les commentaires sont fermés.