Ce jeudi 6 août 2015, le Président Charles Konan Banny a reçu à son cabinet privé de la Riviera 3 de 12 h 15 à 13 h 35, le doyen Abou Cissé, l’oncle du président Alassane Ouattara qui conduisait une forte délégation. A sa sortie d’audience, nous lui avons tendu notre micro. Nous vous proposons en intégralité le contenu de sa déclaration.
« C’est plutôt avec la côte d’ivoire, avec la réconciliation que je viens d’avoir une audience. Je viens d’avoir une audience avec un président de la CNC choisi par l’ensemble des ivoiriens, je dirai, à travers la société civile, les partis les personnalités politiques, à travers même une population qui est en souffrance. Nous sommes venus, en tant que président de la Coalition, nous sommes venus lui exprimer les inquiétudes qu’ont les ivoiriens, car les ivoiriens aujourd’hui, ont mis tout leur espoir dans la structure dont il est le président. Dans leur attente d’une côte d’ivoire meilleur, les ivoiriens dis-je, ne compte que sur le Président Banny.
Nous sommes donc venus apporter notre soutien à l’idéal qu’il incarne, et cet idéal, ce n’est un secret pour personne, c’est la paix. Et, je puis vous le dire maintenant, il ne s’agit pas ici d’une visite sans signification. Elle est hautement symbolique. Nous sommes venus voir un ivoirien qui a une certaine vue, une haute vue de son pays. Et nous sommes venus lui exprimer notre désir de le voir prendre le devant des choses. Qu’il se détermine à travers ses relations pour le future de la Côte d’ivoire, pour qu’il soit notre porte-voix auprès de la communauté international, qu’il puisse expliquer la situation véritable du pays à l’extérieur. Nous sommes désespérés des grandes et flatteuses déclarations qui ne sont pas répondants des aspirations du peuple et qui n’administrent plus la côte d’ivoire. Des milliards par-ci, des milliards par-là, alors que la population est entrain de souffrir. Non, nous ne voulons plus de ce disque. Il est rayé.
Nous sommes venus dire à un banquier de dire aux banquiers qui sont à l’extérieur que nous sommes à bout de souffle. Nous risquons de devenir la Grèce de l’Afrique, nous risquons de mourir de faim alors que les promesses de milliards se font de plus en plus entendre.
Et nous avons eu un écho favorable en la personne du président Banny. Comme je n’en doutais point, il nous a accordé une oreille attentive. Nous avons échangé avec un homme plein, d’humanisme, épris de justice, qui a un sens aigu de la famille et du don de soi.
Ce que je puis vous dire sans aucune hésitation, c’est que nos points de vue convergent en tout point. Nous nous sommes donc résolus d’entretenir cette flamme, cette convergence d’idées et ce genre de rencontre pour le bien de tout le peuple ivoirien. Nous, notre rôle, c’est de répercuter cette vision de la côte d’ivoire qu’à le Président Banny au niveau de toute la nation ivoirienne. Nous sommes venus donc nous rendre compte de nous même si le président Banny a les moyens de ses ambitions, nous sommes venus voir s’il est «un homme capable » comme on le dit chez nous. Nous partons satisfait avec la ferme conviction que le pays a un nouveau champion. Nous avons véritablement échangés avec un homme capable. »
Sercom Charles Konan Banny
Les commentaires sont fermés.