La France considère officiellement la catastrophe du stade de Furiani, en Corse, comme un drame national. Le 5 mai 1992, avant la demi-finale de la coupe de France entre le Sporting club de Bastia et l’Olympique de Marseille, 18 personnes trouvaient la mort dans la chute d’une tribune.
Ce mercredi 22 juillet 2015, les autorités françaises décrètent qu’il n’y aura plus de matches les samedi 5 mai en mémoire de ces victimes. Hors samedi, les matches des 5 mai se dérouleront bel et bien mais tous les joueurs de toutes les équipes porteront un brassard noir et une minute de silence précèdera les coups d’envoi.
En Côte d’Ivoire, c’est la culture de l’oubli.
Le 29 mai 2009, le pays connaissait son Heysel. Pour 35 mille places, plus de 50 mille billets ont été vendus pour la rencontre Côte d’Ivoire-Malawi. L’énorme bousculade qui s’en est suivie a entraîné la mort de 21 personnes. Non seulement la rencontre a bien eu lieu malgré ce drame, mais notre pays a tourné la page. Et rares sont ceux qui se rappellent même cette catastrophe nationale qui est soigneusement rangée aux oubliettes. Comme notre culture.
FB
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