Côte-d’Ivoire – La CNC a enfin son président, Charles Konan Banny (actualisé)

« C’est officiel, le Président Charles Konan Banny a été désigné par acclamation ce mercredi 23 juillet 2015 comme le président de la Coalition Nationale pour le Changement (CNC), au cours d’une rencontre qui s’est tenue ce jour, de 17 h 00 à 19 h 00, au cabinet privé du désormais chef de fil de la CNC.Notons que Anaky Kobenan président-fondateur du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), lors de cette rencontre, a officiellement fait son entrée au sein de la CNC. »

Tous les autres signataires en sont Vice-président. Martial Ahipeaud est en charge du programme de gouvernement, KKB et Béchio les Porte-paroles.
Contrairement aux informations qui circulent sur la toile notamment sur un site communautaire appelé Ivoirebusiness, Mamadou Koulibaly n’a pas été exclu de la CNC. Il reste membre signataire, à l’exception qu’il a souhaité ne pas avoir de poste au sein de la CNC. Néanmoins un poste lui a été attribué et il l’occupera quand il le souhaitera.

Par SK
source CNC

 

L’ex-PM Banny, désigné chef de file de l’opposition en Côte d’Ivoire

Par Serge Alain KOFFI

L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, candidat déclaré à la présidentielle d’octobre contre l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara, a été désigné mercredi président la Coalition nationale pour le changement (CNC), la principale plateforme de l’opposition en Côte d’Ivoire, a-t-on appris auprès de son staff.

M. Banny a été désigné à son cabinet, à l’issue d’une réunion de la CNC dont il est l’une des personnalités les plus représentatives.

Au cours de cette même réunion qui visait à doter la CNC d’un bureau exécutif, le Révérend Théophile Soko Waza a été désigné comme l’un des porte-parole de la Coalition.

Officiellement lancée le 15 mai, la coalition réunit dans un front contre M. Ouattara, une vingtaine de personnalités politiques issues de la majorité et de l’opposition.

Mais l’unité affichée lors de sa mise sur pied semble faire place de plus en plus à une cacophonie au sommet.

Dernier exemple en date, David Samba, un cadre de la coalition, avait le 23 juillet lors d’une conférence de presse, appelé à des manifestations de rue dans le pays lundi pour exiger entre autres des « élections transparentes (et) la dissolution » de la Commission électorale indépendante (CEI) chargée d’organiser la présidentielle.

Deux jours après, Martial Ahipeaud, un autre responsable de la CNC, le désavoue publiquement en expliquant que la coalition « n’a pas appelé » ses militants à manifester.

Et que l’appel « n’était pas une décision de la conférence des présidents » de la CNC.

SKO
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