Par Connectionivoirienne.net
Ses déclarations font buzz tellement elles sont fracassantes, sans retenue et sans commune mesure avec celles que nous avons entendues dans les précédentes affaires. Certainement révolté par trois terribles années de souffrance, le commandant Abéhi a pris l’option de balancer partenaires et adversaires parmi ses frères d’armes et les politiques.
Koné Katinan qui a eu maille à partir avec la justice ghanéenne et qui a échappé de justesse à une extradition est cité par Abéhi comme étant un comploteur contre le régime Ouattara. Avec Katinan, l’un des derniers fidèles de l’armée au régime Gbagbo, le colonel Gouanou. Leur réaction est attendue avant qu’Abidjan ne relance certainement le dossier de leur extradition.
Mais s’il y a une révélation qui fait sursauter, c’est celle liée à l’ancien commandant supérieur de la gendarmerie et actuel ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Sénégal, Edouard Tiapé Kassaraté. Selon Jean Noël Abéhi, son chef hiérarchique au moment des faits aurait non seulement ordonné les tirs d’obus mais qu’en plus, Kassaraté aurait demandé et obtenu le transfert du coffre fort de la gendarmerie chez lui à la maison. A quelle fin ? Seul le concerné peut s’expliquer. Il devra expliquer également à quoi ont servi les fonds que contenait ce coffre. Ceci participe de la transparence et c’est un impératif de vérité pour l’histoire.
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