M. Youssouf Bakayoko, Président de la CEI, Madame Nialé Kaba, ministre de l’Economie et des Finances, et M. Babacar Cissé, Représentant résident du PNUD, ont signé ce lundi 18 mai 2015 à Abidjan au siège de l’Institution en charge des élections une convention dans le cadre du Programme d’Appui à la Consolidation de la Démocratie et de la Gouvernance Participative en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’un montant de près de 9 milliards que le PNUD devrait mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre du financement du processus électoral.
A cette occasion, le Président de la CEI a expliqué que le scrutin présidentiel à venir est « celui de la concrétisation de la normalité institutionnelle retrouvée du pays ». « Beaucoup d’observateurs pertinents et crédibles de la vie socio-politique de notre pays le qualifient d’ailleurs de « scrutin de vérité » ; vérité du retour définitif de la paix, vérité de l’ancrage durable de notre pays aux valeurs démocratiques universelles », a-t-il insisté. C’est pourquoi, Il demande l’attention et la contribution de tous et se félicite de la présente cérémonie. « Il est heureux, à cet égard, que nous formalisions ce matin, votre engagement à soutenir notre Institution à travers le Programme d’Appui à la Consolidation de la Démocratie et de la Gouvernance Participative en Côte d’Ivoire et la mise en place d’un Basket Fund d’un montant de 17,65 millions USD, soit 8,82 milliards de F CFA, dont 10,53 millions USD, soit 5,33 milliards de F CFA pour le processus électoral proprement dit », s’est-il réjoui. Ce financement devrait permettre le renforcement des capacités des démembrements locaux, le renouvellement partiel des matériels électoraux, la formation de nos Commissaires locaux, la sensibilisation et l’éducation civique des populations et la logistique de déploiement des matériels et documents électoraux. C’est un pas. Toutefois, « en terme budgétaire, le coût estimatif de ces besoins ressort à 11 milliards de FCFA, soit 18% environ de nos besoins globaux de financement du scrutin présidentiel », a regretté Youssouf Bakayoko. C’est pour cette raison qu’il a renouvelé son plaidoyer auprès des partenaires sollicités afin qu’ils réagissent. Un plaidoyer auquel s’est aussitôt associé Babacar Cissé : « A quelques 5 mois des élections, il faut s’assurer que tout le financement escompté soit mobilisé rapidement pour la mise en œuvre sans délai de toutes les activités du projet. Nous nous sommes déjà rapprochés des partenaires dans ce sens ».
Pour sa part, madame Nialé Kaba espère qu’au « regard des enjeux, les partenaires vont se mobiliser ». Elle a expliqué que le Gouvernement s’est engagé à des « élections libres, apaisées, crédibles, et inclusives ». Et est conscient que les moyens sont un « préalable » à cette réussite. Pour la ministre, l’Etat fera sa part pour notamment assurer un taux de participation intéressant qui est un « indicateur important » de la crédibilité des élections.
Source : Service com CEI
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