Le parti de Gbagbo est « la principale force politique de l’opposition susceptible de créer l’alternance au pouvoir » (cadre)
Par Patrice Allégbé
Le Front populaire ivoirien (Fpi, opposition), est « la principale force politique de l’opposition susceptible de créer l’alternance au pouvoir » en Côte d’Ivoire, a déclaré samedi à la presse Augustin Komoé, un cadre du parti de Laurent Gbagbo, à l’issue d’un séminaire.
« Le Fpi est la principale force politique de l’opposition susceptible de créer l’alternance au pouvoir et redonner aux Ivoiriens des raisons d’espérer », a dit M. Komoé, un membre du bureau de Affi N’Guessan, président contesté par un autre « camp » du parti de Gbagbo.
Pour lui, « la naissance de la Cnc (Coalition nationale pour le changement, une organisation politique de 13 partis de l’opposition) n’est pas un évènement majeur ». Elle « ne gêne pas le Fpi » et « c’est une bonne chose pour la démocratie ».
Le Fpi, principal parti de l’opposition, est miné par une crise interne après que la candidature à la présidence de Affi N’Guessan, le chef du parti, a été rejetée par certains cadres au profit de l’ex-président Laurent Gbagbo, fondateur du FPI.
Le parti « entend jouer pleinement son rôle en participant aux élections prochaines », a affirmé M. Komoé, secrétaire national adjoint chargé du suivi des programmes de crise et de l’action gouvernementale.
Au cours de ce séminaire portant sur la conception d’un programme de gouvernance, des cadres du Fpi, ont réfléchi sur la politique générale et institutionnelle du pays, la diplomatie et la coopération internationale, ainsi que la politique économique et financière.
« L’un des outils qui crédibilise l’action politique d’un parti est le programme de gouvernement qui apparaît comme une boussole », a-t-il ajouté.
Pour le Fpi, « il s’agit d’obéir à notre idéal de transparence vis-à-vis des Ivoiriens, de marquer notre respect au peuple de Côte d’Ivoire qui a besoin de savoir ce que nous envisageons pour lui et enfin donner au peuple les moyens de suivre et de contrôler notre action », a-t-il poursuivi.
M. Augustin Komoé, ancien ministre des Mines et de l`énergie, sous l’ère Gbagbo, a indiqué par ailleurs que « la fête de la liberté du Fpi aura lieu le 23 mai à la place Yopougon-Ficgayo (Ouest d’Abidjan) avec des artistes de renommées internationales » tout en assurant que cela « sera un grand show » et « une fête populaire ».
Le « camp » de M. Affi a annoncé pour les 21 et 22 mai un congrès qui devra consacrer le renouvellement des instances du parti et se prononcer officiellement sur la participation du FPI à la présidentielle d’octobre 2015.
PAL
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