Par Anselme Blagnon
La Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), principal syndicat des professeurs des universités publiques a annoncé vendredi , la suspension de la « grève illimitée“ qu’elle observe depuis le 10 avril en vue de « laisser place aux négociations », à l’issue d’une assemblée générale à Abidjan , a constaté un journaliste de Alerte Info.
« Nous avons demandé aux enseignants de reprendre les cours puisque les autorités sont disposées à nous écouter au lieu de faire des restrictions dans nos revendications comme par le passé, pour qu’une solution soit trouvée à l’issue des discussions. » a déclaré Johnson Kouassi, le porte-parole de la CNEC.
Selon M. Kouassi, l’Etat voudrait désormais prendre en compte « toutes les revendications » de la CNEC ajoutant que c’est « une avancée. »
Les enseignants des universités et grandes écoles publiques réclament une revalorisation des primes de recherche, des salaires liés à l’application du système licence-maitrise-doctorat (Lmd), le relèvement des heures supplémentaires et le paiement de 25 milliards FCFA d’arriérés de salaires.
En plus des revendications salariales, ils exigent une amélioration de leurs conditions de travail.
Mercredi, le principal syndicat des enseignants des universités publiques de Côte d’Ivoire a rencontré le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la réforme administrative, Cissé Bacongo qui a annoncé +des discussions+ et affirmé qu’+aucune revendication+ du syndicat ne sera +laissée pour compte.+, a ajouté le porte-parole de la CNEC.
A l’occasion de la fête du travail le 1er mai, le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé le déblocage des salaires des fonctionnaires ivoiriens et la mise en place d’un comité chargé de finaliser les augmentations des primes de recherche des enseignants du supérieur dès janvier 2016.
ABL
Alerte Info
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