La Côte d’Ivoire, ce «paradis» de Oré Raphaël Lakpé pour les journalistes

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Le président du Conseil national de la presse (CNP), Oré Raphaël Lakpé, est aux anges. A l’occasion de la célébration, ce 4 mai, de la journée internationale de la liberté de la presse, il a salué les performances de notre beau pays. «A côté des zones de conflit, de guerre où celles où la tension politique est très vive, régions donc où la liberté de la presse est plus que malmenée, à côté de ces zones, la Côte d’Ivoire pour ne pas exagérer est un paradis pour les journalistes», s’est-il félicité.

Dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF), la Côte d’Ivoire a, en effet, fait un bond substantiel. Gagnant 15 points, notre pays se situe désormais à la 86è place sur 180 pays, c’est-à-dire dans la première partie du tableau. Pourtant la situation, par rapport notamment aux performances en matière de pluralisme, d’indépendance des médias, de respect de la sécurité et de la liberté des journalistes, n’a que très peu évolué depuis la fin de la crise post-électorale (médias d’État caporalisés, aucune libéralisation de l’audiovisuel…)

En tête de l’édition 2015 du Classement mondial de la liberté de la presse figurent, comme souvent, trois pays nordiques, la Finlande, première depuis cinq ans, la Norvège et le Danemark. A l’autre bout du spectre, les situations les pires sont relevées au Turkménistan, en Corée du Nord et en Érythrée, 180ème sur 180.

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