Par Connectionivoirienne.net
« La Haute cour de Justice britannique a intimé à l’ancien dirigeant d’Ecobank de ne pas demander le versement des 13,2 milliards de FCFA [environ 20 millions d’euros] auxquels la banque avait été condamnée à Lomé et Abidjan » rapporte Jeune-Afrique sur son site internet ce mercredi 29 avril. Ecobank avait en effet été condamnée par le tribunal de commerce d’Abidjan, mais aussi par le tribunal du travail de Lomé.
La banque panafricaine a pu contrattaquer les décisions des tribunaux africains à Londres devant le tribunal de commerce de la Haute Cour de Justice « en vertu d’une clause figurant dans le contrat de travail » de monsieur Tanoh, révèle Jeune-Afrique.
L’ordonnance du juge londonien Peregrine Simon intime » à Thierry Tanoh de ne pas prendre de mesures pour reconnaître ou exécuter les versements de dommages et intérêts de 7,5 et 5,7 milliards de FCFA [soit 20 millions d’euros en tout] »
Les conseils de M. Thierry Tanoh interrogés par le journaliste Baudelaire Mieu de Jeune-Afrique estiment eux que « les décisions prises à Lomé et Abidjan ne peuvent être remises en cause à Londres, les plaintes de Lomé et Abidjan ne s’appuyant pas sur le contrat de travail signé par l’ex-dirigeant ».
Thierry Tanoh, fait conseiller du président ivoirien après son débarquement d’Ecobank, prépare sa contre-attaque contre la décision rendue à Londres.
Les commentaires sont fermés.