Editorial
Dans l’extrême difficulté où se débat la cote d’ivoire, la règle de conduite d’Houphouët Boigny aurait été le rachat de la faute commise et le repentir pour les erreurs qui ont entrainé à la désunion. Devant la désintégration du tissu national, il aurait appelé à l’union sacrée de tous les ivoiriens sans exclusive. Il aurait encore une fois invoqué l’esprit du stade Géo-André, comme il le fit à gagnoa aux premières heures de l’indépendance de notre pays.
« Oui, c’est parce que nous sommes un peuple divers, divers dans ses dialectes, divers dans ses coutumes ; c’est parce que nous sommes une poussière de races que nous sommes condamnés, en côte d’ivoire, ayant subi une même colonisation, adopté une même langue, nourri dans le même combat les mêmes espoirs, à réaliser l’unité ou à périr. Et parce que nous ne voulons pas périr, là où le cœur ne nous dit pas de nous unir, la raison nous fait une loi d’aller à l’unité ».
Charles Konan Banny
http://www.konanbannycharles.org
Les commentaires sont fermés.