Côte d’Ivoire affaire « l’Etat retire les gardes de Banny » la version du quotidien L’Expression

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Charles Konan Banny n’a plus sa garde rapprochée. L’information a circulé hier sur la toile. Certains accusent même faussement le chef de l’Etat, d’être à l’origine de cette décision. Selon ces informations, les gendarmes en fonction à la résidence de l’ancien président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), ont été priés de regagner leurs unités respectives. Une source proche de Charles Konan Banny confirme que la garde rapprochée de l’exPremier ministre lui a bel et bien été retirée, sans en dire plus. La source affirme ne rien savoir sur les raisons d’une telle décision.

Une autre source, très introduite dans ce dossier, a tranché en ces termes : « L’Etat affecte à une personnalité administrative et/ou politique reconnue par le ministre de la Défense ou de l’Intérieur et de la Sécurité. Mais, quand cessent ses fonctions, les gardes militaires rejoignent la Garde républicaine (Gr), les gendarmes, l’Escadron de protection des hautes personnalités (Ephp), – c’est le cas avec les gendarmes qui assuraient la sécurité de Banny – et les policiers, la Brigade de surveillance des personnalités (Bsp). Il reste à la personnalité, en fin de fonction, de formuler une demande en bonne et due forme à l’autorité compétente, pour de nouveaux membres à affecter à sa sécurité. On estime que c’est pour son rôle à la tête de la Cdvr que Banny bénéficiait de garde rapprochée. Maintenant qu’il est en fin de fonction administrative, que ses gardes lui soient retirés, est un fait normal », clarifie notre source. Qui note que seuls, les généraux à la retraite sont autorisés à aller à la retraite avec leur chauffeur et leur garde du corps principal. « Dans le cas de Charles Konan Banny, même ayant été Premier ministre, il n’a qu’à formuler une demande comme tout autre responsable désireux d’assurer sa sécurité », a poursuivi notre source. « Mais, encore que le ministre saisi n’est pas obligé de satisfaire à cette demande », a-t-il conclu. Banny, selon la source, pourrait faire comme Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, lorsqu’ils n’étaient plus respectivement Premier ministre et président de la République. Le retrait de la garde rapprochée de Banny ne serait donc pas lié à sa candidature à la prochaine présidentielle. Voilà qui est clair.

Ouattara Abdoul Karim
L’Expression

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