L’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié a estimé vendredi que « la justice a été dite », lors du procès en assises de l’ex-première dame Simone Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison pour son implication dans les violences postélectorales de novembre 2010 à avril 2011 qui ont fait plus de 3.000 morts.
« La justice a fait son devoir, pour qu’il y ait réconciliation nationale, il faut qu’il y ait justice », a répondu Henri Konan Bédié, interrogé par la Radio France internationale (RFI) sur le procès en assises de Simone Gbagbo.
Début février, Mme Gbagbo qui était jugée avec 82 co-accusés a été condamnée à une peine de « 20 ans d’emprisonnement et dix ans d’interdiction de jouir de ses droits civiques » pour des faits « d’atteinte à l’autorité de l’Etat, trouble à l’ordre public, participation à un mouvement insurrectionnel ».
Selon M. Bédié, « la justice a été dite » à ce procès.
Après ce verdit, l’ex-première dame s’est pourvue en cassation, l’accusation en a fait de même.
EFI
Par Edwige FIENDE
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