Consultant sur RFI, Joseph Antoine Bell, porte son œil pointu sur les plaintes des mauvais perdants que sont les Tunisiens et les Algériens.
L’arbitrage est décrié depuis un moment à cette Can 2015. Voyez-vous les choses de la même façon que les autres observateurs ?
Il faut que les gens arrêtent de nous casser les pieds avec ces histoires d’arbitrage. Il faut un peu d’équité à mon sens. Pourquoi les gens ne râlent pas quand les joueurs euxmêmes ratent des buts ou font de mauvaises passes ? Les Algériens ont entouré l’arbitre Gambien du match face à la Côte d’Ivoire, pourtant la Côte d’Ivoire n’est pas un pays organisateur. On attend que les fautes des arbitres, je trouve cela injuste. Pour l’instant, j’ai vu deux arbitres qui n’étaient pas dans un bon jour, pour le reste il faut qu’on soit indulgent. Si on doit parler spécifiquement des arbitres, que doit-on dire des joueurs sur la pelouse ? Celui qui rate un but décisif est-il plus excusable qu’un arbitre ? Quand on prend le match Guinée Equatoriale-Tunisie, puisque c’est le match référence du mauvais arbitrage dont on parle tant, qu’ont fait les Tunisiens pour gagner ce match ? S’ils avaient réussi l’occasion de leur 2-0, à quoi allait servir l’égalisation sur pénalty ? Et quand la Guinée Equatoriale marque son second but sur coup franc, la Tunisie a eu un quart d’heure pour revenir, elle ne l’a pas fait, donc qu’on laisse les arbitres faire leur travail.
Lu dans l’Expression du 3 février 2015
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