Mauvaise nouvelle pour les acteurs de la filière hévéa. Le kilogramme du caoutchouc naturel qui était vendu à 1000Fcfa, en 2011, passe à 273 Fcfa, ce mois. C’est ce qu’a
indiqué Joseph Désiré Biley, président du Fonds de développement hévéa (Fdh), jeudi, aux II Plateaux, à l’occasion du lancement de la campagne 2015 de cette structure.
«On a eu une année 2014 assez difficile. En 2011, le kilogramme se vendait en 1000Fcfa et en ce moment, il était difficile de parler aux producteurs. Ils étaient arrogants. Aujourd’hui, on nous a fait la leçon. 273Fcfa, c’est le prix qui va s’appliquer ce mois. J’insiste sur le gros écart pour vous dire que jamais, il ne faut se décourager», a-t-il indiqué. Malgré cette situation, dirat-il, cette spéculation s’est hissée à la deuxième place des cultures d’-exportation en Côte d’Ivoire. «Il faut
penser aux cultures associées. On peut faire l’hévéa avec le cacao, la banane plantain ou le maïs, etc. Il faut le faire. Mais pas n’importe comment. Il faut prendre langue avec les techniciens et les encadreurs», a-t-il poursuivi. Albert Konan, secrétaire exécutif du Fdh a regretté la pression fiscale qui constitue une contrainte pour la rentabilité de la filière hévéa durement frappée par une chute drastique des cours mondiaux. « Pour 2015, notre objectif n’est fixé qu’à 8000 ha
de plantations à créer grâce aux subventions, là où nous réalisions 20.000 à 30.000 ha par an de 2011 à 2014», a-t-il soutenu.
Ben Ayoub
L’Expression
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