Soucieux de sauvegarder la cohésion au sein de son parti, le président du fpi, Pascal Affi n’Guessan, entend aller à la rencontre de tous ses camarades militants pour relancer le dialogue qui, du reste, n’a jamais été rompu. C’est ce qu’a confié hier à notre Voie, Agnès Monnet, secrétaire générale et porte-parole du FPI. «Le président Affi a décidé de reprendre son bâton de pèlerin pour aller vers les autres afin de renouer le fil du dialogue.
Il entend mettre tout en œuvre pour restaurer la fraternité et l’esprit de camaraderie qui semblent quelque peu ébranlés à l’occasion de cette crise. Et comme le président Laurent Gbagbo nous a enseigné le dialogue, je reste convaincue que nous allons nous retrouver », a-telle dit. La secrétaire générale qui ne cache pas son amertume face à la crise que traverse son parti a indiqué que le report du congrès permettra de préserver le fpi, de rapprocher les positions et de créer un environnement favorable à des débats constructifs. «Pourquoi vouloir coûte que coûte un congrès si c’est pour aller brûler le Fpi. Si nous aimons le président Gbagbo, nous devons préserver le Fpi et unir nos forces pour relever les défis qui nous attendent», affirme Agnès monnet souhaite en outre «qu’on laisse le nom du président Gbagbo tranquille». S’agissant de la fermeture du siège provisoire du fpi, la secrétaire générale s’en explique: «Il y avait trop de tension et de passion. Nous avons fermé le siège provisoire pour des raisons de sécurité en ce sens qu’il faut préserver la vie des militants et sécuriser le bâtiment».
Jean Khalil Sella
Notre Voie
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