En Côte d’Ivoire “accalmie” dans les casernes 24H après une grogne des militaires

Archives DR.
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Par Patrice Allégbé

Une “accalmie” régnait mercredi dans les casernes en Côte d’Ivoire, 24 heures après une grogne des militaires qui réclamaient des avancements et arriérés de soldes, selon des sources sécuritaires.

Des soldats qui réclamaient des avancements et arriérés de soldes, ont dressé mardi des barricades devant leurs casernes et les principaux axes de certaines villes, pour exprimer leur mécontentement.

Mercredi matin, le calme est revenu à Daloa, dans le centre-ouest du pays, et à Abobo, au Nord d’Abidjan où un civil a été tué, ainsi qu’à Bouaké (centre, ex-quartier général de l’ex-rébellion ivoirienne) et Korhogo (nord).

A Bouaké, la deuxième grande ville, les barricades aux corridors érigées la veille lors de la contestation des militaires, qui ont paralysé la commune, ont été levées mardi nuit. La station de la télévision nationale a été également libérée après l’enregistrement de la déclaration des soldats mécontents.

“Le calme est revenu” sur l’ensemble du territoire, a déclaré mardi soir le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, sur le plateau de 20 heures de la RTI, la télévision publique.

La réponse du chef de l’Etat Alassane Ouattara “est positive” et “sans ambages”, a-t-il dit, annonçant que des discussions allaient être engagées mercredi “avec les représentants de ces jeunes pour travailler concrètement sur les modalités d’exécution des différentes mesures qui ont été arrêtées” afin de “faire droit” à leurs revendications.

M. Bakayoko a souligné qu’”il y avait deux grandes préoccupations”, à savoir un groupe de militaires au nombre de “575 qui ont été intégrés dans l’armée en 2011 (et qui) demandaient la prise en compte des arriérés de solde à compter de 2009″, soulignant qu’”en fin novembre, ils auront une moitié et en fin décembre, l’autre moitié”.

L’autre groupe, le plus important qui sont les caporaux, estimés à “8.400, qui demandaient que la prise en compte de leurs arriérés de solde court à compter de 2009, la réponse, elle est positive”, a-t-il poursuivi.

“Vous vous êtes exprimés, vous avez parlé, le président a compris, il a donné des instructions au gouvernement pour régler votre problème” parce qu’il a “trouvé que ces jeunes avaient raison”, a déclaré M. Bakayoko.

PAL

Avec Alerte-info.net

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