La cpi a refusé d’accorder une liberté provisoire à Laurent Gbagbo à l’occasion des futures obsèques de sa mère décédée, le 15 octobre dernier, à Yamoussoukro. ce refus de voir Gbagbo assister à l’inhumation de celle qui lui a donné la vie est motivé par l’attitude du régime ouattara.
La Lettre du continent, dans sa récente publication, avance deux raisons à ce propos. Une des raisons est qu’Alassane Dramane Ouattara « a failli demander à la Cpi qu’elle aménage exceptionnellement la peine de Laurent Gbagbo afin que l’ancien chef d’Etat puisse assister aux obsèques de sa mère Marguerite Gado », mais selon La Lettre du continent, Ouattara a abandonné cette intention sous la pression de ses proches, dont son directeur de cabinet, Marcel Amon Tanoh. « Ces derniers ont pointé le risque de manifestations à Abidjan, ainsi que la menace que celles-ci auraient pu faire peser sur la paix civile. ».
L’autre raison réside dans la prise en charge du déplacement de Laurent Gbagbo pour se rendre aux obsèques.« Alassane Dramane Ouattara a refusé catégoriquement d’affréter un avion de la flotte présidentielle. La Cpi qui a affirmé n’avoir pas davantage de moyens pour organiser ce déplacement, s’est à son tour prononcé contre cette libération provisoire, le 29 octobre. »dans les deux cas, il y a une volonté manifeste d’Alassane Ouattara de susciter ce refus de la liberté provisoire à Laurent Gbagbo. s’il a cédé à la pression de ses conseillers,c’est qu’il n’était véritablement pas favorable à l’arrivée de Gbagbo en côte d’ivoire. c’est d’ailleurs pour cela qu’il n’a pas voulu mettre à sa disposition l’avion des contribuables ivoiriens pour permettre ce déplacement. ouattara a les moyens d’offrir un exil à compaoré, mais il n’en a pas pour faire venir Gbagbo aux obsèques de sa mère.
Source: Notre voie
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