Par Serge Alain Koffi
Le chanteur ivoirien Fréderic Ehui dit Meiway a affirmé dimanche que la réconciliation en Côte d’Ivoire passe par le rassemblement de toutes les “forces vives’’ du pays parmi lesquelles l’ancien président Laurent Gbagbo dont il demande à nouveau la libération, dans une brève interview à Alerte-info.net.
Vous avez été élevé au rang d’officier de l’ordre national lors de la célébration du 07 août à Abidjan. Comment interprétez-vous cette décoration ?
C’est un honneur en même temps une chance parce que dans notre corporation artistique beaucoup sont honorés à titre posthume. L’être à titre costume comme on le dit, est une chance. Et cette chance je souhaite la capitaliser auprès de tous ceux qui vont me succéder, les plus jeunes dans mon métier, leur transmettre les règles de notre devise : l’Union, la discipline et le travail.
On vous voit de plus en plus aux côtés du président Alassane Ouattara. Meiway serait-il devenu un militant du Rassemblement des républicains (RDR) ?
Nous sommes dans un pays démocratique. Et quand on est citoyen, on a un devoir qui peut être accompli auprès d’un parti, d’un débat d’idées, d’une institution. Moi, je n’appartiens à aucun parti, je peux le dire. Officiellement, je n’ai pas de carte d’un parti en Côte d’Ivoire. Je suis chanteur, donc rassembleur. Et quand on est partisan, on divise.
Le fait de vous afficher avec des hommes politiques n’impacte-t-il pas négativement votre carrière ?
C’est une allégeance à l’exécutif, à la hiérarchie exécutive en Côte d’Ivoire. Quand on est patriote, on doit s’incliner devant l’exécutif quel qu’il soit.
Vous avez, il y a quelques mois, fait le buzz en demandant dans une vidéo publiée sur la toile, la libération de Laurent Gbagbo…
Tout ivoirien amoureux de son pays ne peut que cultiver ces idéaux. Je pense que la Côte d’Ivoire a besoin de tous ses enfants, de toutes ses forces vives. Gbagbo Laurent en fait partie. Aujourd’hui, on parle de réconciliation. Je pense que cette réconciliation passerait par là.
Mais le dernier mot ne me revient pas. Il revient à la Cour pénale internationale et cela dépasse le cadre de la Côte d’Ivoire. Mais, on prie Dieu, parce qu’on est croyant en Côte d’Ivoire, pour que les choses s’arrangent très rapidement.
SKO/GBK
Avec Alerte-info.net
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