Barack Obama et l’Espoir perdu de certains Africains

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A l’Aune de l’Espoir géneré par le Frère Barack en Afrique

Qui ne se souvient pas de la victoire de Barack Obama comme candidat du parti democratique americain ? Espoir monstre, curiosité folle et intéret generalisé ont été au menu d’un cocktail de passion et d’emotion que ce jeune leader noir, affinité africaine et talentueux a provoqué sur chaque périmetre carré de notre planette ? Qui pouvait donc accuser les africains d’avoir mordu à l’appat charmeur et envoutant qui a engendré un espoir fou dans la conscience collective des notres ? Des prévisions et calculs qui présageaient déjà des lendemains meilleurs pour un continent foulé au pied sans remord depuis des siecles etaient estimés avec beaucoup d’enchantement. Au point ou chacun de nous contemplait ce que pouvaient bien traduire les lettres du slogan du « changement » accouplé du titre captivant de son livre « l’audacité de l’espoir ».

Ou sommes-nous aujourd’hui en terme d’espoir en tant qu’africain avec le frère Barack vers la fin de son leadership mondial ?

En ces jours témoins du sommet qui réuni l’amerique et l’Afrique, sous l’initiative du Président Americain Barack Obama, le souci de ce dernier d’affirmer sa préoccupation de donner au monde une Afrique forte et autonome, mais aussi celle de renforcer ses institutions démocratiques. Sa contribution à cette exigence fut donc d’instruire une pléiade de jeunes entrepreneurs africains pour fixer le continent sur son déficit entreprenarial et de savoir faire qu’il traine comme une tare depuis longtemps.

Le titre de ce poste aurait aussi pu bien etre « Barack Obama et La surestimation de l’Espoir en Afrique » Le motif serait justifié par la remarque de plusieurs evenements qui ont secoué dernierement l’Afrique. Dans ces faits Barack Obama ne fut pas seulement un observateur passif de la marche de conquete et de victoire des imperialistes sur le continent, mais un support qualifié qui a anoblit Sarkozy et la volonté de la France de requinquer son emprise sur sa nostalgique pré-carré africaine que Gbagbo et son allure autonomiste et libéraliste était entrain de mettre en péril contre les regles dictées de la Francafrique.

La question que nous nous posons aujourd’hui est de savoir, quelle est la part de responsabilité que le frere Barack est prêt à assumer dans la destabilisation plannifiée du continent et dans l’extinction sans amenagement ou la déportation sans état d’ame des leaders qui incarnaient ces memes luttes pour les libertés africaines, l’independance, la dignité et l’autonomie qui lui sont tant cheres subitement ?

Ce qui ressort d’une perception objective et cela fait mal de le realiser sur le compte du frère Barack, son regne sur le monde a été calamiteux pour les africains en particulier. Il n’a pas amorti la pépaurisation de la misere dans cette partie du globe ou l’on revait à raison d’une posture ameliorée sous son chrono. Pire, il a accompagné la mise en lambo du continent, participé à la l’instabilité de l’Egypte, à l’assassinat de Kaddafi, à la déportation de Gbagbo et à l’érection de la rebellion comme moyen de pouvoir en Afrique.

Quelques faits qui ont secoué et meurtri notre dignité :

• L’Egypte a été destabilisé et précipité dans une instabilité chronique sous son chrono.
• La Lybie hier havre de la stabilité sous Muammar Kadaffi, est aujourd’hui un théatre déconcertant de conflit et de division entre tribus avec l’onction de Barack Obama au meme rang de responsabilité que l’impénitent colonialiste Nicola Sarkozy.
• En Cote d’Ivoire ou il avait promis la democratie et une vie meilleure sous l’actuel President, nous comptons des prisonniers qui n’ont jamais été jugé – des milliers d’exilés de qui personne ne se souci – un Gouvernement qui n’a jamais réellement voulu de la réconciliation et jamais fait de la cohésion sociale sa préoccupation.

A Gbagbo, le frère Barack instruisait de descendre du perchoir pour un asile d’orée en Amérique, entonnant ainsi le meme refrain que la communauté internationale qui s’est paradoxalement substituée à la constitution et aux lois ivoiriennes.
• Nous attendons toujours la condamnation du frere Barack de « l’embargo sur medicaments » en Cote d’Ivoire imposé par l’Union Européenne contre la population ivoirienne pour contraindre Gbagbo.

• Au Kenya, terre de ces ancetres, il n’a pas eu de regard bienveillant pour le jeu démocratique en affichant son support public pour le President sortant Mwai Kibaki contre l’actuel President Uhuru Kenyatta contre qui la communauté internationale actionna leur outil d’intimidation : la CPI.

Aux regards de ces faits, il est logique de relever le caractere suréaliste de la volonté du President et la sincerité de ses préoccupations vis-à-vis de l’Afrique. Va-t-il donc se rattrapper a ce sommet ? Et les Chefs d’Etats africains qui crient leur ras-le-bol avec la CPI auront-ils le courage de demander un ré-equilibrage de la balance et la libération de Gbagbo que bon nombre d’entre eux considere comme innocent des crimes portés contre lui ?

Par Georges Beyllignont – Ecrivain & Analiste Politique

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