La désobéissance civile est le refus assumé et public de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugé inique par ceux qui le contestent, tout en faisant de ce refus une arme de combat pacifique. La révolte classique oppose la violence à la violence. La désobéissance civile est plus subtile: elle refuse d’être complice d’un pouvoir illégitime et de nourrir ce pouvoir par sa propre coopération.
La désobéissance civile s’affirme aussi comme une désobéissance non-violente, en ce qu’elle participe d’une stratégie de non-coopération à une injustice établie. C’est la stratégie de combat qu’ont utilisées Martin Luther King aux USA, Mahatma Ghandy en Afrique du Sud et en Inde, inspiré par les oeuvres de l’américain Henry David Thoreau et de La Boétie.
Nous nous sommes opposés au recensement ethnique, et nous avons dit pourquoi nous étions contre les statistiques ethniques qui à nos yeux font courir au pays un risque de communautarisme.
Nous assumons nos propos.
Cela dit, face à un pouvoir méprisant qui refuse toute discussion et pense pouvoir s’imposer par la force, nous soutenons ceux qui boycottent ce recensement, et appelons le régime au dialogue avec l’opposition.
Doumbia Major
[Facebook_Comments_Widget title=”” appId=”331162078124″ href=”” numPosts=”5″ width=”470″ color=”light” code=”html5″]
Les commentaires sont fermés.