Le directeur général de l’Institution de Prévoyance Sociale, Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (IPS/CGRAE) Berté Abdrahamane a défini récemment au Plateau, les priorités de son institution, lors d’une séance de travail avec les directeurs ou responsables des ressources humaines issus de 22 ministères.
Face à son auditoire, M. Berté a soutenu que: « aujourd’hui, tous les dossiers reçus complets sont liquidés et payés en 30 jours », soulignant ainsi sa ferme volonté de faire de sa structure, une institution efficace dans le traitement des dossiers des candidats à la retraite. Pour lui, un fonctionnaire ou un employé qui part à la retraite ne doit pas mettre plus de 30 jours avant de percevoir sa première pension. C’est pourquoi, il souhaite que l’IPS/CGRAE œuvre pour mettre fin à la discontinuité entre le salaire d’activité et le 1er droit à pension du fonctionnaire de manière à ce que la pension soit un véritable revenu de remplacement. Mais pour atteindre ce but, les responsables de l’IPS/CGRAE souhaitent une célérité dans le traitement des dossiers. C’est ce qui explique que le directeur-général adjoint, Eugène Niankan, qui a présenté un exposé à l’occasion s’est réjoui de l’initiative du gouvernement qui a pris des mesures dans le but de permettre à cette institution d’atteindre ses objectifs. En effet, lors du conseil des ministres du 4 avril 2012, le gouvernement a pris l’ordonnance n°2012-303 portant organisation des régimes des pensions publiques, conférant la liquidation des dossiers de pension à l’Institution de Prévoyance Sociale, Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (IPS/CGRAE). L’orateur a indiqué qu’avant cette décision, la gestion des fonctionnaires civils, des agents relevant des structures et organismes affiliés, des conseillers économiques et sociaux, des ambassadeurs, etc, qui représentent au moins 40 % des assurés sociaux, s’est toujours faite avec efficacité et célérité. La difficulté que rencontraient les agents de cette structure résidait dans la gestion des dossiers des fonctionnaires et agents de l’État relevant des différents ministères. La liquidation des droits à pension, faisait intervenir, initialement, plusieurs ministères en charge (Ministère de l’Économie et des Finances, Fonction Publique, Affaires Sociales). Cette multitude d’acteurs intervenant dans le circuit de traitement des dossiers des fonctionnaires était source de nombreuses difficultés, d’où le retard observé dans le traitement des dossiers de pension. A l’en croire, c’est dans le but de corriger ces dysfonctionnements, que l’Etat de Côte d’Ivoire, dans le cadre de la réforme du système publique des pensions, a créé un guichet unique de la liquidation des pensions publiques depuis 2012.Malheureusement, constate Eugène Niankan, la réalité se présente bien souvent différente. A titre d’exemple, sur un total de 4176 dossiers reçus depuis 2012, du ministère de la Fonction Publique, 1168 sont incomplets et n’ont pu faire l’objet de traitement jusqu’à ce jour. Les motifs de rejet sont multiples a-t-il précisé. A sa suite, le DG indiquera qu’il a été crée au sein de l’Institution, une commission de recours gracieux pour examiner tous les dossiers qui sont dans une situation de rejet. « Nous sommes face à des cas sociaux, des personnes qui, pour diverses raisons, n’ont pas pu déposer à temps leur dossier. Compte tenu des dispositions réglementaires imposants des délais, nous soumettons ces dossiers au Conseil d’Administration pour délibération», a expliqué M. Berthé avant de rassurer que l’instruction du dossier est faite de façon bienveillante car l’institution n’a pas pour vocation de pénaliser un assuré sauf s’il s’agit d’un cas de fraude.
Aka Ahoussi
Alerte-info.net
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »331162078124″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Les commentaires sont fermés.