«Irène Viera, la directrice du Bureau ivoirien du droit d’auteur, nous a parlé avec son cœur du fonctionnement de sa structure et a présenté les défis qui attendent la maison des artistes. Elle ne nous a pas convaincus, par contre, nous avons été éclairés sur l’état des lieux du Burida. Ce qu’étaient les perceptives. Il reste des zones d’ombre à lever. Nous avons regretté l’absence des associations des artistes. Mais comme la directrice a promis de revenir. D’ores et déjà, nous sommes satisfaits de cette rencontre». Ces propos sont du député de Sassandra, Basile Fregbo, président de la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale. Après quatre heures de débat houleux entre les parlementaires et la Directrice générale du Burida, Hervé Abissa, directeur de la réglementation et du contentieux au ministère de la Culture et de la Francophonie, n’a pas caché sa joie. Le patron affirme que l’objectif de son département, en organisant cette rencontre avec les 41 députés de la Commission des affaires sociales et culturelles de l’assemblée était d’expliquer aux élus de la nation les notions de propriété intellectuelle. Quel système de protection pour la propriété intellectuelle ? Quel est l’état des lieux au niveau de la protection des titulaires du droit d’auteur et droits voisins ? Pourquoi les artistes se plaignent tant du Burida? Quelles solutions pour une gestion efficace du droit d’auteur ? Autant de questions auxquelles la patronne du Burida a apporté des réponses. Invitée à se prononcer sur le thème « Protection des titulaires du droit d’auteur et droits voisins : mythe ou réalité en Côte d’Ivoire », Irène Assa Viera est notamment revenue sur les origines des nombreuses crises qui ont ébranlé la maison des créateurs. Elle aensuite présenté les réformes engagées sous la houlette du ministre de la Culture, Bandaman Maurice. Il s’agit de la création de bureaux urbains dans le district d’Abidjan, de la mise en place d’un système d’assurance maladie pour les artistes, de l’instauration d’une Journée de solidarité avec les créateurs d’art, de l’installation de kiosques pour la vente des œuvres des artistes etc. «Toutes ces mesures vont nous permettre de promouvoir et de défendre les intérêts matériels et moraux d’œuvres de l’esprit, des artistes interprètes ou exécutants ainsi que des producteurs de phonogrammes et vidéogrammes », at-elle indiqué. Avant l’intervention d’Irène Viera, Denis Bohoussou, Directeur général de l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (Oipi), a entretenu les députés sur la «Théorie de la propriété intellectuelle et le système de protection». Il a expliqué que la propriété intellectuelle concerne toutes les activités humaines. Car elle favorise le progrès et le développement d’un pays. Kossonou Paul Marie, conseiller du ministre Bandaman Maurice, a soutenu que la célébration de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle sur le thème, « Le cinéma, une passion universelle», épousait la vision du gouvernement de donner au 7ème art ivoirien ses lettres de noblesse. «Après 2013, année du cinéma, le ministre Bandaman a décidé de faire de 2014 l’année de la mémoire, de la reconnaissance du théâtre et du cinéma. La propriété intellectuelle est un outil au service du développement. Cette rencontre prépare le passage du ministre Bandaman devant les députés pour présenter les projets de loi relative à la politique culturelle, au cinéma et à l’industrie du livre», a-t-il affirmé. La journée sera célébrée le 30 avril au lycée Ste-Marie de Cocody.
L’Expression
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