La police a pu arrêter un de ceux qui ont attaqué le meeting de la Jeunesse du fpi (Jfpi), samedi dernier, à Port-Bouët. mais, selon nos sources, hamed Bakayoko a demandé à la police de le libérer. Les mêmes sources précisent que ce dernier était en possession des armes. on peut conclure que cet agresseur a eu la caution du ministre de l’intérieur pour agir comme il l’a fait. c’est devenu le quotidien des ivoiriens depuis le 11 avril 2011. date du coup d’etat d’Alassane ouattara. depuis qu’il est parvenu au pouvoir, on assiste à l’avènement d’une nouvelle race de personnes bénéficiant du certificat d’agresser et de tuer sans être inquiétées. Le massacre du camp des déplacés de nahibly à duékoué l’atteste. ce camp a été attaqué par des frci et dozos du pouvoir. ces milices ont fait des morts et des disparus. ces gens qui ont perpétré cette attaque n’ont jamais été inquiétés. ils ne se cachent pas. car le pouvoir sait où se trouvent ces tueurs. mais il ne daigne pas les sanctionner. en janvier 2012, les individus qui ont attaqué le meeting du fpi à la place ficgayo à Yopougon restent également impunis. et pourtant ils ont donné la mort à un militant, cassé des véhicules, des chaises et la sono et incendié le podium. Alassane dramane ouattara, qui chante partout qu’il a mis fin à l’impunité, n’a jamais puni ceux qui s’attaquent sauvagement au fpi. La barbarie s’est poursuivie à l’ex-Qg de campagne du président gbagbo à Attoban. des individus à bord d’un véhicule sont allés s’en prendre aux militants du fpi. ce jour-là, tapé Kipré, cadre du fpi, a vu son véhicule totalement incendié par les indélicats visiteurs. ces derniers ont brutalisé et blessé plusieurs militants du fpi. Le pire a failli se produire. Là encore, le pouvoir est resté muet comme une carpe. Le ministre de l’intérieur et le procureur de la république n’ont pas levé le petit doigt pour condamner ni ouvrir une enquête. et pourtant matin, midi et soir, on rebat les oreilles des ivoiriens qu’Alassane dramane ouattara a mis fin à l’impunité. Les ivoiriens sont peut-être sur des territoires différents. ou la fin de l’impunité s’applique selon la tête du citoyen. il y a deux catégories d’ivoiriens. il y a les proouattara qui peuvent égorger, tuer, violer, voler, saccager et piller. et être célébrés ou promus. Par contre, quand on a le malheur d’être partisan de Laurent gbagbo, on peut être tué sans raison sans que le bourreau soit inquiété. Les pro-ouattara ont le certificat de tuer et les pro-gbagbo ont le mandat d’être tués. c’est le sens de la fin de l’impunité selon ouattara et son pouvoir. Les meetings du fpi violemment attaqués à Koumassi, Port-Bouët et partout par les milices et voyous du rdr n’ont jamais fait l’objet d’attention de la part du régime.
Benjamin Koré
Notre Voie
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