Par Ouattara Abdoul Karim
En l’absence du candidat naturel, Laurent Gbagbo, le Fpi d’Affi N’guessan a du mal à se choisir un candidat de consensus pour la présidentielle de 2015.
La succession de Laurent Gbagbo ne sera pas chose aisée au Fpi. Absent, le parti des anciens refondateurs n’a jusque-là pas une idée de celui qui représentera leur parti en octobre 2015, à la présidentielle. Face àde nombreux calculs, les frontistes vont tout simplement opter pour la politique de la chaise vide.
Au sortir de la présidentielle de 2015, il y aura un candidat élu mais dont le pouvoir sera combattu par le Fpi qui le traitera d’illégitime. A en croire nos sources, les frontistes mettront en place une stratégie de communication pour mener ce combat politique. Ainsi, avec les prétextes susmentionnés, le Fpi, dans un face-à-face avec le pouvoir, appellera les Ivoiriens à s’opposer au régime.
Ainsi, le pays sera mouvementé parce que les manifestations de rue et les casses dont les frontistes ont seuls le secret, ne s’arrêteront pas. En rendant ingouvernable le pays, les refondateurs auront à cœur d’éloigner la Côte d’Ivoire de l’émergence que les gouvernants se sont fixés comme objectif à l’horizon 2020. Le Fpi, dont les crimes économiques et de sang ne sont un secret pour personne, va tenter de se créer une virginité politique et se présenter aux Ivoiriens comme le sauveur d’un pays en décadence face un pouvoir illégitime et illégal. En somme, il s’agira pour le Fpi, d’anticiper l’élection de 2020. Les Ivoiriens sont disposés à pardonner à l’ancien parti présidentiel, ses torts causés durant les dix ans de pouvoir de Laurent Gbagbo. Mais, pourront-ils oublier en si peu de temps, le mal qui leur a été fait ? Telle est la question fondamentale à laquelle devrait tenter de répondre le Fpi.
O.A.
L’Expression
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