Abidjan- Le Secrétaire général du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPP-CI), Guillaume Gbato, a décidé de traduire le patron du bihebdomadaire, « L’Eléphant déchaîné », Assalé Tiémoko, devant les tribunaux, pour les « fausses accusations de corruption » contre sa personne, dans l’affaire qui l’opposait à deux personnalités du monde de la communication.
« Notre conviction, notre combat, c’est d’éviter qu’un journaliste aille en prison. Mais Assalé Tiémoko est allé trop loin et je me réserve le droit de le poursuivre devant les tribunaux pour un dédommagement », a indiqué samedi M. Gbato, précisant laisser la dernière décision, aux instances dirigeantes de son syndicat.
Il a félicité le Conseil national de la presse (CNP), dans sa décision rendue le 19 mars, pour avoir « infligé un avertissement » à cet éditeur de presse, dont l’action n’avait d’autre objectif que « de ruiner son travail de longues années » à la tête du SYNAPP-CI.
Le Secrétaire général du SYNAPP-CI avait saisi le CNP le 03 février pour dénoncer des « fausses accusations » portées contre le gérant de la Société nouvelle éditions de Côte d’Ivoire (SNECI), Assalé Tiémoko, et l’obliger à produire les preuves.
Dans sa décision du 19 mars, le CNP avait donné raison à Guillaume Gbato sous prétexte que l’accusateur « n’avait pas pu rapporter au conseil, les preuves de ses accusations contre lui et infligé un avertissement », à Assalé Tiémoko, tout en le mettant « en garde contre certaines pratiques » qui violent les règles du métier.
(AIP)
Affaire Assalé Tiémoko # Guillaume Gbato/ Guillaume Gbato (S.G du Synappci): « C’est un menteur, un affabulateur, un mégalomane… »
Le courrier du CNP que M. Assalé Tiémoko n’a jamais publié
Le Secrétaire général du Syndicat National de la Presse Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), Guillaume Gbato était face à la presse, samedi 29 mars 2014. Un seul point était à l’ordre du jour de la rencontre avec la presse. A savoir, » ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui Assalé Tiémoko # Guillaume Gbato ». Lire l’intégralité de la déclaration liminaire.
Dans ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui Assalé Tiémoko # Guillaume Gbato, le conseil a conclu que monsieur Assalé Tiémoko a été incapable de lui apporter la moindre preuve des accusations malveillantes qu’il a portées contre notre personne et le conseil, tirant donc les conséquences de cette incapacité de monsieur Asalé Tiéméoko d’apporter la moindre preuve, lui a infligé un avertissement et la fermement mis en garde (selon les propres termes du courrier du conseil) contre ces pratiques qui violent l’éthique et la déontologie.
Je rappelle que courant janvier (Ndlr : 2014), à la faveur de l’affaire Traoré Moussa, Assé Alafé, Assalé Tiémoko ; monsieur Assalé Tiémoko, dans un courrier qu’il a publié sur les réseaux sociaux, avait fait des insinuations, laissant croire que moi aussi, dans la vague des tentatives de corruption, j’étais venu le voir pour le compte d’un responsable. D’une personnalité de la place et que, ayant convenu avec lui d’un rendez-vous, n’ayant plus appelé, que il concluait que j’avais pris de l’argent. Mais le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’ivoire dont je suis le premier responsable avait trouvé ces propos graves et portant dangereusement atteinte à l’honorabilité du secrétaire général que je suis et aussi à la crédibilité de notre organisation. Donc, le Bureau exécutif national du SYNAPP-CI réuni ici même, au siège avait instruit le premier secrétaire général adjoint, le camarade Armand Bohui, de saisir par courrier monsieur Assalé Tiémoko pour qu’il donne les preuves de ses accusations. Malheureusement, monsieur Assalé Tiémoko au lieu de donner ces preuves là, c’était inscrit dans du dilatoire et n’avait pas pu donner de preuves. Tirant donc les conséquences, le bureau national m’a demandé de saisir l’organe de régulation qu’est le Conseil National de la Presse, ce que nous avons fait le 02 mars dernier (2014). Donc environ trois (3) semaines après, le verdict est tombé.
Il est clair: monsieur Assalé Tiémoko n’a aucune preuve de ce qu’il a avancé. Monsieur Assalé Tiémoko a tenté de façon irresponsable de ternir notre image, de porter de graves accusations contre nous, de façon légère. Je voudrais donc à la suite du courrier du CNP, me féliciter de ce que les propos de monsieur Assalé Tiémoko sont des affabulations pures et simples, comme je l’avais dit dès le départ. Je l’avais dit dans ma première réaction au courrier de monsieur Assalé Tiémoko (sur les réseaux sociaux) que monsieur Assalé Tiémoko est un affabulateur doublé d’un menteur, j’ajoute aujourd’hui un mégalomane qui s’est retrouvé dans un milieu où il n’aurait jamais dû arriver et qui pense que parce qu’il est financé par des mains occultes, il peut se permettre avec légèreté de porter atteinte à l’honorabilité d’honnêtes citoyens de façon impunie. Je me félicite que le Conseil National de la Presse lui ait infligé un avertissement, même si je pense que la gravité des faits aurait pu amener le conseil à blâmer monsieur Assalé Tiémoko, mais je me réjouis déjà de ce que Guillaume Gbato ne se reproche rien ; monsieur Assalé Tiémoko n’a pas de preuve ; il a menti, il a affirmé des choses de façon légère et gratuite et je voudrais vraiment que l’opinion retienne que monsieur Assalé Tiémoko est un menteur. C’est un menteur et il s’est attaqué à moi sans fondement, sans raison, par méchanceté, pour tenter de se donner de la côte ; pour faire croire à l’opinion que le secrétaire général du SYNAPP-CI que je suis (qui se bat pour les conditions de travail des journalistes et de tous les professionnels des médias de Côte d’Ivoire) ; parce que la même période où monsieur Assalé Tiémoko tente de nous dénigrer, je venais d’être désigné par l’ensemble des syndicats du secteur des médias en Côte d’Ivoire comme le président de l’intersyndicale ; c’est ce travail de plus de 20 ans que monsieur Assalé Tiémoko a tenté de ruiner, heureusement la vérité a fini par triompher. Tout ce que monsieur Assalé Tiémoko a dit est du mensonge, c’est un montage que ce monsieur a fait pour se donner de la côte ; aujourd’hui, la vérité est claire : devant le Conseil National de la Presse qui est l’organe de régulation, l’institution morale qui règle le secteur, ce monsieur a été incapable d’apporter la moindre preuve. Aujourd’hui, je suis donc un secrétaire général heureux, fier, pour tous les militants du SYNAPP-CI, pour tous ceux qui croient en notre combat, parce que nous ne mangeons pas de ce pain. Je voudrais donc rassurer tous les militants du SYNAPP-CI, tous les partenaires du SYNAPP-CI ici et à travers le monde, notamment nos partenaires UNIAFRICA, au niveau de la Fédération internationale des journalistes, au niveau de la Friedrich Ebert Stiftung, que tout ce qui a été dit a été de l’affabulation pure et simple de la part d’un individu en manque de publicité qui pense pouvoir se faire un nom en s’attaquant au SYNAPP-CI et à son secrétaire général.
Tout est aujourd’hui clair. Je me réserve le droit de poursuivre monsieur Assalé Tiémoko devant les tribunaux.
Je vais consulter le SYNAPP-CI, le bureau et les organes, parce que cela n’engage pas que ma personne seule. C’est vrai et je l’ai dit, nous nous battons pour ne pas qu’un seul journaliste aille en prison, ce n’est pas notre rôle. Le SYNAPP-CI se bat pour que les professionnels des médias puissent travailler dans de meilleures conditions, mais monsieur Assalé Tiémoko n’est pas un journaliste, c’est un espion. Ce monsieur a fait irruption dans notre métier avec des méthodes qui n’ont rien à avoir avec le métier. C’est pourquoi je suis partagé entre le sentiment de le laisser à sa conscience et celui de le poursuivre devant les tribunaux pour qu’il paye pour ses manquements graves, mais la décision appartient au bureau exécutif national du SYNAPP-CI, au conseil syndical et aux instances du SYNAPP-CI qui décideront. Ce n’est la seule personne de Guillaume Gbato. Moi en tant qu’individu aujourd’hui, je suis heureux de la décision du CNP. Je pense que c’est un dossier qui est clos, mais par rapport au dommage causé à notre honorabilité et à l’image du syndicat, nous allons voir si nous devons aller devant les tribunaux pour qu’il y ait une réparation puisqu’on parle aujourd’hui d’impunité. Monsieur Assalé Tiémoko ne peut pas injurier d’honnêtes citoyens, porter atteinte à leur honorabilité en toute impunité, ce n’est pas normal. J’aviserai avec l’ensemble des instances du SYNAPP-CI. Je voudrais vraiment m’arrêter là. Vous laisser le temps de poser des questions. C’est la nouvelle que je suis venu vous donner : monsieur Assalé Tiémoko n’a pas de preuve. C’est un menteur, c’est un affabulateur, c’est un mégalomane, c’est un monsieur qui s’est trompé de métier et je pense que toute la presse doit se solidariser pour que ce monsieur retourne là où il doit être, c’est-à-dire au village.
Guillaume Gbato
Secrétaire général du Syndicat National de la Presse Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI)
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