Cité dans une affaire de corruption, IBK envisage une plainte contre Le Monde

 Photo : DR Facebook Officiel Ibrahim Boubacar Keita
Photo : DR Facebook Officiel Ibrahim Boubacar Keita

Par Diénéba Démé Diallo

Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta a fait annoncer vendredi sa décision “d’étudier toutes les suites judiciaires possibles”, après avoir été cité dans une affaire de “blanchiment d’argent” publiée dans un article du journal français “Le Monde”, dans une note dont ALERTE INFO a reçu copie.

Dans un article du journal français “Le Monde” daté du 28 mars sous le titre “La justice sur la piste du “parrain des parrains” diffusé sur le site Internet dudit quotidien, les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme affirment que “plusieurs chefs d’Etat seraient impliqués dans le “système Tomi”, en citant le nom du Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita”, explique la note.

“Ayant pris toute la mesure de cet article, le chef de l’Etat a pris l’attache d’avocats malien et français, afin d’étudier toutes les suites judiciaires possibles, y compris en termes de mesures urgentes et à titre conservatoire”, explique le communiqué.

L’article mentionne un homme d’affaires corse du nom de Michel Tomi, qui serait impliqué dans plusieurs affaires de blanchiment d’argent.

Selon les deux journalistes auteurs de l’article dans “Le Monde”, M. Tomi aurait financé une partie de la campagne présidentielle d’IBK.

“Cet article vise à salir l’honneur d’un homme, Ibrahim Boubacar KEÏTA, dont les valeurs d’intégrité et de rigueur morale n’ont jamais été remises en cause, et ce par qui que ce soit” explique la présidence malienne dans la note.

“Mais au delà de la personne du chef de l’Etat et de l’institution qu’il incarne, il veut jeter le discrédit sur les efforts inlassables de toute une nation pour sortir d’une crise sans précédent”, ajoute le communiqué.

D’autres chefs d’Etat sont cités dans l’article dont Ali Bongo, président du Gabon.

Le 25 juillet 2013, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour “blanchiment aggravé en bande organisée”, “abus de biens sociaux” et “faux en écriture privée” contre Michel Tomi, âgé de 66 ans et propriétaire du groupe industriel Kabi.

DDE

Alerte-info.net

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