Les militants du FPI ne veulent plus de militaires à la place de la liberté sise à Yopougon. Ils l’ont exprimé récemment au cours d’une réunion. L’espace qui a abrité la fête de la liberté à Yopougon- Nouveau quartier en 2011 et baptisé ‘’la place de la liberté’’, est toujours occupé par des éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Ce patrimoine du FPI est donc transformé en camp militaire avec tout ce que doit contenir l’espace réservé aux militaires. C’est-à-dire une poudrière, des chars de combat et autres matériels de guerre. En plus de la place de la liberté, le siège local du parti de Laurent Gbagbo est également occupé par des militaires. Ce qui empêche les militants de ce parti d’organiser des cérémonies. Il leur faut alors adresser des courriers à la mairie pour solliciter un terrain sur lequel ils organiseront leurs cérémonies. Cette année, dans le cadre de la célébration de la fête de la liberté, ils sont encore soumis à cet exercice. Car, en dehors de la célébration nationale de cette fête de la liberté, sur le plan local, chaque fédération doit organiser une cérémonie dans ce sens pour rendre un hommage mérité à tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’implantation du FPI dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire. Mais il s’avère que le secrétaire fédéral Zaba Zadi et ses camarades doivent encore batailler fort pour se retrouver. Las de l’occupation illicite de leurs espaces, les militants veulent emmener les militaires à quitter les lieux. « Il ne s’agit pas pour nous d’engager un bras de fer avec les militaires. Mais simplement nous mènerons des actions qui les contraindront à regagner leur caserne », a confié un secrétaire général de section sous le couvert de l’anonymat. Les jours prochains nous situeront sur les actions concrètes des militants du FPI de Yopougon.
Syndi Priscilia
Le Figaro d’Abidjan
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