La rentrée politique du Rdr de Koumassi a enregistré un meeting qui avait pour animateur principal le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Le député Cissé Bacongo en a profité pour répondre à des opposants qui critiquent le pouvoir d’Alassane Ouattara.
Le ministre Ibrahim Cissé Bacongo invité d’honneur et député de ladite commune prenant la parole a lancé des flèches à l’encontre de Pascal Affi N’Guessan qu’il a traité pour l’occasion de vendeur d’illusion et a enjoint le FPI de cesser de rêver concernant un probable retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Car selon ce dernier, il n’y a pas de voyage retour quand on va la Haye.
«Quand on va à la CPI SearchCPI on ne revient plus. Affi N’Guessan le sait », a révélé le nouveau ministre de la fonction publique et des reformes administratives avant de poursuivre. «La CPI est un voyage sans retour. Dans l’histoire personne n’est allée à la CPI et revenue. Affi N’Guessan prend le prétexte de la libération de Gbagbo pour se positionner pour les futures élections. Quand le moment arrivera, il dira à ses militants avoir tout tenté pour la libération de Gbagbo. Comme ce n’est plus de sa faute, alors il proposera sa candidature en 2015. Affi N’Guessan est un vendeur d’illusion….»
Le natif de Gbléléban à Odienné (nord-ouest) s’est insurgé contre ceux qui qualifient le régime Ouattara de pratiquer la dictature alors que beaucoup d’actes démocratiques ont été posé en moins de trois ans contrairement à l’ère Gbagbo.
« Les gens parlent, mais la parole ne soigne pas. Des gens du FPI touchent leurs salaires. Placide Zoungrada, Aboubacar Koné et autres. Pourtant sous Gbagbo on vivait une vraie dictature. Nous avons libéré les prisonniers. Nous posons chaque jour des actes de paix. Alors où est la dictature ? », s’est interrogé Cissé Bacongo devant la masse des militants de la case verte venue de tous les recoins du district d’Abidjan.
L’homme lige de Ouattara, récemment promu à un poste ministériel qui fait déjà polémique, n’a pas manqué de révéler que tous les chantiers réalisés par Ouattara en moins de trois ans de présidence étaient supérieurs à ce que Laurent Gbagbo avait fait en plus de dix ans de gestion. Il a donc demandé en guise de conclusion aux ivoiriens de donner un autre mandat à Alassane Ouattara.
Avec koaci.com
Donatien Kautcha
Bacongo répond à Affi et Koulibaly
Ouattara Abdul Karim in L’Expression
L’heure de la remobilisation a sonné au Rdr. C’est du moins ce qu’a laissé entendre, hier, Cissé Bacongo, lors d’un meeting à la place inch’Allah de Koumassi. Ce rassemblement était le second acte de la rentrée politique du Rdr à Koumassi. Un séminaire, à l’intention des militants républicains de Koumassi, a marqué samedi le début de la rentrée politique du parti au pouvoir. Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a profité du meeting politique d’hier pour asséner des vérités aux opposants qui s’attaquent au pouvoir Ouattara. A Affi N’guessan qui traite le pouvoir de dictatorial, le député de Koumassi a ressassé les atteintes aux droits de l’Homme sous le régime Gbagbo. « Le pouvoir Ouattara a libéré tous les prisonniers pro-Gbagbo, qu’ils soient politiques, civils comme militaires. Les exilés sont rentrés massivement et parmi eux, des militaires, policiers et gendarmes ont été reconnus par leurs frères d’armes comme ayant participé à des massacres. Pourtant, ils ont repris le travail et reçoivent leur salaire », a déclaré l’orateur. Un effort dans la réconciliation nationale qu’a salué Cissé Bacongo. Par contre, le ministre a mentionné et dénoncé les actions du Fpi contre les populations. « Les syndicats et les sièges des journaux ont été attaqués, les escadrons de la mort ont fait de nombreuses victimes. En mars 2004, lorsque l’opposition a tenté d’organiser une marche pacifique, non seulement le pouvoir Gbagbo n’a pas permis la marche, mais les hommes en armes sont allés trouver les militants dans leurs concessions et les ont massacrés », a rappelé le député de Koumassi.
A Mamadou Koulibaly de Lider qui accuse le pouvoir Ouattara de corrompu, Cissé Bacongo a expliqué que sous Gbagbo, la Côte d’Ivoire occupait la 154è place dans le monde, quand depuis trois ans, elle a régressé à la 136è place. Poursuivant, le ministre Bacongo a relevé les bons points enregistrés par le gouvernement depuis l’accession d’Alassane Ouattara au pouvoir. Il a évoqué la création des routes et la réfection de celles qui étaient endommagées, la construction des ponts, l’approvisionnement des populations en eau potable et la dotation des localités en électricité. Dans le domaine de la santé, le gouvernement a fait des efforts pour les soins gratuits et par exemple, les dialyses pour les malades du diabète. 27 000 Fcfa contre 135 000 sous Gbagbo. Dans l’éducation, 6.854 classes en trois ans contre 2.622 pour le Fpi. 45 collèges érigés contre 16 pour les anciens tenants du pouvoir », a énuméré l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur qui a rappelé la rénovation des universités publiques. Le transport, les logements sociaux, l’assainissement, l’emploi ont été des secteurs qui, selon Cissé Bacongo, ont été promus par le président Ouattara et le gouvernement. «La Côte d’Ivoire est désormais respectée parce qu’elle a à sa tête un homme respectable et respecté », a-t-il déclaré. Il a invité les militants à reprendre le terrain politique pour expliquer les travaux effectués par le gouvernement non pas au Rdr seulement, mais aux Ivoiriens dans leur ensemble. «A ceux qui pensent que le Rdr est mort, nous leur donnons rendez-vous dans six mois. Et là, le rouleau compresseur va commencer à se dérouler. Vous retrouverez ainsi le Rdr qui vous a toujours fait rêver», a conclu Cissé Bacongo qui a bénéficié du soutien de Touré Mamadou, conseiller du chef de l’Etat et des partis alliés du Rdr au sein du Rhdp.
L’Expression
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